ADARPA :"On a en ce moment une activité en baisse"
Par Karl LORAND
17/09/2015 - 16:28
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:31
Martinique
L'Association d’Aide aux Retraités et Personnes Âgées a été placée en redressement judiciaire par le tribunal mixte de commerce de Fort-de-France mardi après-midi, une décision qui fait suite à la demande du président du conseil d’administration de l’ADARPA.
A l'heure où la population vieillit considérablement les temps sont durs
pour l'ADARPA ! L'Association d’Aide aux Retraités
et Personnes Âgées a été placée en redressement
judiciaire par le tribunal mixte de commerce de Fort-de-France mardi
après-midi. L’association ne peut pas payer ses dettes sociales et
fiscales en ce moment et parvient seulement à honorer ses salaires. Une
période de 4 mois a été décidée, l'association sera de retour devant le
tribunal en janvier 2016. Pour rappel l'ADARPA embauche 273
personnes et enregistre près de 1400 bénéficiaires.
Vers de nouveaux licenciements ?
A la CDMT, on refuse de nouveaux licenciements et on réclame le départ du directeur de l’ADARPA."Aujourd'hui qu'est ce qu'on nous dit ? Pour maintenir l'ADARPA, il y aura une proposition de licenciement ! Encore une trentaine de salariés donc ça va nous faire plus de 60 salariés en l'espace de quelques mois - qui seront licenciés - et puis en même temps ceux qui vont rester on leur demande de réduire leur temps de travail... Nous au niveau de la CDMT nous disons non, nous ne pouvons accepter de telles propositions. Nous avons demandé par courrier le départ du directeur en place qui n'a pas oeuvré pour redresser l'ADARPA", a indiqué Roger Lanoix, secrétaire général de la CDMT.
Le syndicat ne comprend pas pourquoi la direction de l’ADARPA n’a pas réagi plutôt et mis en œuvre de nouveaux projets pour sauver la structure.
Evelyne Nabor, déléguée syndicale évoque des pistes en terme de projets."On aurait dû faire d'autres activités ! On a en ce moment une activité en baisse, on travaille avec des heures et le nombre d'heures diminue. Pour une raison ou une autre nous perdons de l'activité tous les mois... On aurait dû créer d'autres services depuis longtemps... par exemple du jardinage de l'élégage, coiffeur à domicile... podologue", a t-elle indiqué.
Pour rappel l’ADARPA a été créée en 1970. En 2005 déjà elle était passée en première audience pour un passif de près de 6 millions d’euros; les collectivités, la Région et le département, ont payé cette dette entre 2007 et 2015. Puis a débuté une période de 2 ans d’observation puis un plan de continuation jusqu’en juin 2015.
Audrey Ollon et Yvonne Guilon
Vers de nouveaux licenciements ?
A la CDMT, on refuse de nouveaux licenciements et on réclame le départ du directeur de l’ADARPA."Aujourd'hui qu'est ce qu'on nous dit ? Pour maintenir l'ADARPA, il y aura une proposition de licenciement ! Encore une trentaine de salariés donc ça va nous faire plus de 60 salariés en l'espace de quelques mois - qui seront licenciés - et puis en même temps ceux qui vont rester on leur demande de réduire leur temps de travail... Nous au niveau de la CDMT nous disons non, nous ne pouvons accepter de telles propositions. Nous avons demandé par courrier le départ du directeur en place qui n'a pas oeuvré pour redresser l'ADARPA", a indiqué Roger Lanoix, secrétaire général de la CDMT.
Le syndicat ne comprend pas pourquoi la direction de l’ADARPA n’a pas réagi plutôt et mis en œuvre de nouveaux projets pour sauver la structure.
Evelyne Nabor, déléguée syndicale évoque des pistes en terme de projets."On aurait dû faire d'autres activités ! On a en ce moment une activité en baisse, on travaille avec des heures et le nombre d'heures diminue. Pour une raison ou une autre nous perdons de l'activité tous les mois... On aurait dû créer d'autres services depuis longtemps... par exemple du jardinage de l'élégage, coiffeur à domicile... podologue", a t-elle indiqué.
Pour rappel l’ADARPA a été créée en 1970. En 2005 déjà elle était passée en première audience pour un passif de près de 6 millions d’euros; les collectivités, la Région et le département, ont payé cette dette entre 2007 et 2015. Puis a débuté une période de 2 ans d’observation puis un plan de continuation jusqu’en juin 2015.
Audrey Ollon et Yvonne Guilon