Les enseignants en attente de mutation sont toujours mobilisés
Par Karl LORAND
18/09/2015 - 20:46
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:31
Martinique
La mobilisation des enseignants stagiaires et néo - titulaires qui réclament leur affectation ici en Martinique se poursuit. Le cabinet du ministère de l'Education Nationale a répondu à la mi journée par la négative à leur demande. Les enseignants concernés vont solliciter les parlementaires de l'île.
Une dizaine de personnes (11 néo-titulaires dont 2 stagiaires) titulaires
des concours de l'enseignement campent depuis hier midi au rectorat de
l'académie de Martinique à Terreville. Cette mobilisation a pour but de
faire savoir leur mécontentement au regard de leur mutation en France
hexagonale ou encore en Guyane. Des mutations qui interviendraient alors
même que plusieurs postes sont vacants sur l'île.
Les néo titulaires jugent cette situation injuste et pour eux la pilule a du mal à passer. Céline Dupin 42 ans est néo-titulaire, professeur d'arts appliqués - mutée en Guyane - elle souffre de cette situation. "C'est très compliqué" se désole t-elle.
De plus, les néo titulaires déplorent un manque d'information et de communication."Le concours national que l'on a passé est un concours réservé, tout le monde a passé ce concours qui était censé nous laisser sur la Martinique. Le problème c'est que entre temps il y a des clauses qui se sont transformées et nous n'étions pas au courant. Nous n'étions pas non plus au courant qu'on devait assumer financièrement parlant nos billets d'avion et notre déménagement" a indiqué Céline Dupin.
Audrey Ollon et Pascal Michaux
Les néo titulaires jugent cette situation injuste et pour eux la pilule a du mal à passer. Céline Dupin 42 ans est néo-titulaire, professeur d'arts appliqués - mutée en Guyane - elle souffre de cette situation. "C'est très compliqué" se désole t-elle.
De plus, les néo titulaires déplorent un manque d'information et de communication."Le concours national que l'on a passé est un concours réservé, tout le monde a passé ce concours qui était censé nous laisser sur la Martinique. Le problème c'est que entre temps il y a des clauses qui se sont transformées et nous n'étions pas au courant. Nous n'étions pas non plus au courant qu'on devait assumer financièrement parlant nos billets d'avion et notre déménagement" a indiqué Céline Dupin.
Audrey Ollon et Pascal Michaux