Polémique chez les coiffeurs : "Que chacun reste chez soi !"
Par Anaelle EDOM
22/09/2015 - 19:29
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:31
Guadeloupe
La polémique enflamme la toile. Johanna Morvan, une jeune entrepreneuse guadeloupéenne a publié, lundi 21 septembre, le message de la présidente de la Fédération National de Coiffure Martinique (FNC) qui lui demande ni plus ni moins de rester dans son département. Et ce, pour éviter toute concurrence déloyale.
Bousculer les codes du monde de la coiffure peut faire ressortir les plus
vieux antagonismes entre Guadeloupéens et Martiniquais. Pourtant du 13 au
20 septembre, tout se déroulait visiblement bien pour Gossip Curl.
L’intervenante guadeloupéenne était venue proposer ses services aux
Martiniquaises. Son crédo ? Le cheveu naturel.
Et patatras ! Après une intervention de Johanna Morvan sur la chaîne de télévision martiniquaise ATV, voilà que Marie-Céline Linard, la présidente de la FNC s’insurge au nom de ses adhérents."Vous Guadeloupéens vous ne seriez pas contents si des Martiniquais empiètent sur votre territoire (pour nous faire) de la concurrence déloyale. De plus, vous n’êtes pas coiffeur".
Johanna Morvan n’est effectivement pas coiffeuse (ce que l’on conteste dans son entourage) mais sa petite affaire semble bien fonctionner. Et elle secoue le cocotier. "Cette nouvelle venue sur le marché de la coiffure" traite les cheveux crépus ou ondulés et s’associe à des coiffeurs professionnels. Elle est très présente sur les réseaux sociaux et elle a su diversifier son offre. Ces trois points sont, sans doute, les éléments clés de cette affaire. Car, c’est à bord d’un bus ambulant, appartenant à un entrepreneur martiniquais qu’elle s’est installée sur un espace privé de l’île.
Et ça, ça passe très mal : "On ne se permettra pas en tant que professionnel de partir avec notre véhicule et d’aller faire une concurrence à nos collègues de Guadeloupe avec qui nous nous entendons assez bien" a indiqué Madame Linard sur les ondes de RCI Guadeloupe ce mardi 22 septembre.
Selon elle, chacun doit rester chez lui, dans ses domaines respectifs et ne doit pas marcher sur les plates-bandes de l’autre. Bien sûr, l’intéressée a formulé une réponse à la présidente de la Fédération National de Coiffure Martinique. Johanna Morvan a ainsi rappelé qu’il existe bel et bien une demande en Martinique concernant ce type de services. Et que cette polémique reposait uniquement sur un vieil affrontement inter-îles.
Mais, le mot de la fin c’est un internaute qui l’a formulé*, en interpellant directement Madame Linard. Il lui recommande de trouver un avantage concurrentiel afin de se différencier des nouveaux challengers. De quoi mettre un terme à cette querelle de clocher …
(*)Troisième commentaire ci-dessous.
Anaëlle Edom
Et patatras ! Après une intervention de Johanna Morvan sur la chaîne de télévision martiniquaise ATV, voilà que Marie-Céline Linard, la présidente de la FNC s’insurge au nom de ses adhérents."Vous Guadeloupéens vous ne seriez pas contents si des Martiniquais empiètent sur votre territoire (pour nous faire) de la concurrence déloyale. De plus, vous n’êtes pas coiffeur".
Johanna Morvan n’est effectivement pas coiffeuse (ce que l’on conteste dans son entourage) mais sa petite affaire semble bien fonctionner. Et elle secoue le cocotier. "Cette nouvelle venue sur le marché de la coiffure" traite les cheveux crépus ou ondulés et s’associe à des coiffeurs professionnels. Elle est très présente sur les réseaux sociaux et elle a su diversifier son offre. Ces trois points sont, sans doute, les éléments clés de cette affaire. Car, c’est à bord d’un bus ambulant, appartenant à un entrepreneur martiniquais qu’elle s’est installée sur un espace privé de l’île.
Et ça, ça passe très mal : "On ne se permettra pas en tant que professionnel de partir avec notre véhicule et d’aller faire une concurrence à nos collègues de Guadeloupe avec qui nous nous entendons assez bien" a indiqué Madame Linard sur les ondes de RCI Guadeloupe ce mardi 22 septembre.
Selon elle, chacun doit rester chez lui, dans ses domaines respectifs et ne doit pas marcher sur les plates-bandes de l’autre. Bien sûr, l’intéressée a formulé une réponse à la présidente de la Fédération National de Coiffure Martinique. Johanna Morvan a ainsi rappelé qu’il existe bel et bien une demande en Martinique concernant ce type de services. Et que cette polémique reposait uniquement sur un vieil affrontement inter-îles.
Mais, le mot de la fin c’est un internaute qui l’a formulé*, en interpellant directement Madame Linard. Il lui recommande de trouver un avantage concurrentiel afin de se différencier des nouveaux challengers. De quoi mettre un terme à cette querelle de clocher …
(*)Troisième commentaire ci-dessous.
Anaëlle Edom