"Pour retrouver la sérénité je pense qu'il y a 2 options : ou elle part dignement, ou elle reste et elle accepte de faire des efforts"
Par Karl LORAND
23/09/2015 - 18:01
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:31
Martinique
Les agents du SERMAC affiliés à la CGTM / SOEM ont durci leur mobilisation hier, mardi. L’administration au Parc culturel Aimé Césaire est fermée et les 6 centres culturels (Fort-de-France, les Hauts du Port, Dillon, Ermitage, Redoute, Coridon) ont portes closes.
Après plusieurs rencontres avec le maire, le personnel gréviste du SERMAC
n'est toujours pas satisfait. Les propositions de l’édilité ne passent
pas, même après une énième négociation. "Il
nous a fait pas mal de propositions..." a confirmé Roger Laroue
responsable du centre culturel de Trénelle, mais rien n'y fait, la
situation est bloquée.
Pour rappel les grévistes souhaitent que la directrice - en poste depuis plus de 15 ans - parte ou alors qu’elle change sa technique de management."Pour retrouver la sérénité je pense qu'il y a deux options : ou elle part dignement, ou elle reste et elle accepte de faire des efforts" a indiqué Roger Laroue. En effet, chantage, harcèlement, difficulté relationnelles, sont autant de problèmes dénoncés par une trentaine d’agents mobilisés.
Le SERMAC, et ses différents départements regroupent 113 salariés environ répartis dans l’administration, la billetterie, la régie technique, ou encore l’animation d'ateliers. Les salariés mécontents demandent également que les centre culturels soient mieux sécurisés. "On a l'impression quand on entre dans certains centres qu'on entre dans un ghetto !" déplore Roger Laroue.
Une nouvelle rencontre entre le maire de Fort-de-France et les responsables syndicaux affiliés à la CGTM/SOEM est prévue ce mercredi après midi à 15 heures.
Audrey Ollon et Pascal Michaux
Pour rappel les grévistes souhaitent que la directrice - en poste depuis plus de 15 ans - parte ou alors qu’elle change sa technique de management."Pour retrouver la sérénité je pense qu'il y a deux options : ou elle part dignement, ou elle reste et elle accepte de faire des efforts" a indiqué Roger Laroue. En effet, chantage, harcèlement, difficulté relationnelles, sont autant de problèmes dénoncés par une trentaine d’agents mobilisés.
Le SERMAC, et ses différents départements regroupent 113 salariés environ répartis dans l’administration, la billetterie, la régie technique, ou encore l’animation d'ateliers. Les salariés mécontents demandent également que les centre culturels soient mieux sécurisés. "On a l'impression quand on entre dans certains centres qu'on entre dans un ghetto !" déplore Roger Laroue.
Une nouvelle rencontre entre le maire de Fort-de-France et les responsables syndicaux affiliés à la CGTM/SOEM est prévue ce mercredi après midi à 15 heures.
Audrey Ollon et Pascal Michaux