Psychiatrie : la grève se poursuit malgré des avancées
Par Karl LORAND
30/09/2015 - 16:10
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:30
Martinique
Malgré quelques avancées dans le dialogue, la grève continue aujourd'hui à Colson (Balata) et Mangot Vulcin. Hier (mardi ) l'intersyndicale et la direction sont parvenues à trouver un accord sur le paiement des jours de grève de juillet. Les entrées des deux sites psychiatriques sont toujours occupées par des piquets de grève.
Les deux sites sont toujours occupés par des piquets de grève. Hier (mardi
midi), l'intersyndicale UGTM CDMT CGTM CSTM est arrivée à un accord
avec la direction concernant les retenues sur salaire pour les deux jours
de grève en juillet dernier. En effet la direction s’est engagée sur un
accord de principe qui consisterait à leur restituer leur dû. C'est là une
première avancée pour les syndicats. De plus ils sont revenus à la table
des négociations mardi après-midi avec au cœur du sujet, leurs
revendications d’origine à savoir les mauvaises conditions de travail et
les questions relatives à l’avancement de carrière des personnels
hospitaliers. La direction et l’ARS qui sont conscients des problèmes et
des enjeux de la psychiatrie en Martinique soulignent des difficultés de
trésorerie, même si des aides nationales leurs sont toujours accordées.
Juliette Napol, directrice du centre hospitalier Maurice Despinoy -
anciennement Colson - dit comprendre ce mouvement social. "Il y a une
application du droit qui doit se faire et qui n'est pas dans les us et
coutumes de l'établissement. Le dialogue est assez constant en ce qui me
concerne avec les organisations syndicales donc je l'accepte comme faisant
partie de la vie d'une institution", a t-elle indiqué.
Pour rappel le centre hospitalier Maurice Despinoy regroupe les unités psychiatriques Mangot Vulcin et Colson, il ne dépend pas du CHU.M.
Audrey Ollon et Pascal Michaux
Pour rappel le centre hospitalier Maurice Despinoy regroupe les unités psychiatriques Mangot Vulcin et Colson, il ne dépend pas du CHU.M.
Audrey Ollon et Pascal Michaux