Outre-Mer : La France vient d’étendre son domaine maritime
Par Anaelle EDOM
30/09/2015 - 18:49
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:30
Guadeloupe
Selon l’Ifremer, la France a entendu son domaine maritime près de 500 000 km2 au large de ses territoires d’Outre-Mer. Dans la boucle, on retrouve la Guadeloupe, la Martinique et la Guyane.
Quatre décrets parus dimanche au Journal Officiel, indiquent que La France
vient d'étendre, de près de 500.000 km2 son domaine maritime au large de
ses territoires d'Outre-Mer.
Les quatre décrets définissent les limites extérieures du plateau continental au large de la Guadeloupe, de la Martinique de la Guyane, de la Nouvelle-Calédonie et des îles Kerguelen. Ces limites sont donc fixées sur la base des recommandations rendues par la Commission des limites du plateau continental de l'ONU en avril 2012 pour les Antilles et les îles Kerguelen. Concernant, la Guyane et la Nouvelle-Calédonie ces préconisations ont été soumises en septembre 2009.
Selon l’AFP, le droit de la mer fixe actuellement la zone économique exclusive d'un pays à 200 milles marins (environ 370 km) de ses côtes. Ainsi, le pays bénéficie d’une souveraineté dans cette zone pour en exploiter les ressources du sol et du sous-sol. Au-delà, les eaux sont considérées juridiquement comme étant internationales.
Toutefois, un pays a le droit de revendiquer l'extension de sa zone économique en prenant en compte, études géologiques à l'appui, les limites de son plateau continental qui s'étend sous les eaux.
Dans le cadre de la convention de l’ONU sur le droit de la mer (Montego Bay 1982), la France a formulé des demandes afin d’étendre son domaine maritime. Cela concerne, entre autres, l'archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon. Mais, cette demande oppose Paris et Ottawa, ce sous-sol marin étant potentiellement riche en hydrocarbures.
Les quatre décrets définissent les limites extérieures du plateau continental au large de la Guadeloupe, de la Martinique de la Guyane, de la Nouvelle-Calédonie et des îles Kerguelen. Ces limites sont donc fixées sur la base des recommandations rendues par la Commission des limites du plateau continental de l'ONU en avril 2012 pour les Antilles et les îles Kerguelen. Concernant, la Guyane et la Nouvelle-Calédonie ces préconisations ont été soumises en septembre 2009.
Selon l’AFP, le droit de la mer fixe actuellement la zone économique exclusive d'un pays à 200 milles marins (environ 370 km) de ses côtes. Ainsi, le pays bénéficie d’une souveraineté dans cette zone pour en exploiter les ressources du sol et du sous-sol. Au-delà, les eaux sont considérées juridiquement comme étant internationales.
Toutefois, un pays a le droit de revendiquer l'extension de sa zone économique en prenant en compte, études géologiques à l'appui, les limites de son plateau continental qui s'étend sous les eaux.
Dans le cadre de la convention de l’ONU sur le droit de la mer (Montego Bay 1982), la France a formulé des demandes afin d’étendre son domaine maritime. Cela concerne, entre autres, l'archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon. Mais, cette demande oppose Paris et Ottawa, ce sous-sol marin étant potentiellement riche en hydrocarbures.