Polémique autour du choix du futur directeur général des services de la CTM
Par Jean-Philippe LUDON, @jpludonrci
02/10/2015 - 00:36
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:30
Martinique
Quelle affaire ! Le débat ou plutôt la polémique sur un amendement retenu dans la loi d'actualisation du droit Outremer fait rage. A l'Assemblée Nationale ce jeudi 1er octobre, les députés Jean-Philippe Nilor puis Serge Letchimy l'ont animé chacun à sa manière. Le premier pour dénoncer un "racisme du colonialisme", le second, pour dénoncer un procès d'intention. En juge de paix, (mais l'est-elle vraiment ?), la ministre des Outremers, la Guadeloupéenne George Pau-Langevin qui n'a guère apprécié l'allusion au racisme et au colonialisme. Invité ce jeudi de "Cap sur la Collectivité Territoriale" sur RCI, l'ancien sénateur et président du conseil général de Martinique Claude Lise (à écouter en podcast) à dénoncer cette mauvaise manière.
(VIDEOS)
A neuf semaines du premier tour de scrutin de l'élection des conseillers appelés à siéger au sein de la collectivité territoriale de Martinique (CTM), la polémique sur l'avenir du directeur général des services du conseil général et de son homologue du conseil régional ne faiblit pas. A preuve, les échanges à fleurets mouchetés auquel a donné lieu, ce jeudi 1er octobre 2015, l'examen du projet de loi actualisant le droit outre-mer au Palais Bourbon. Trois acteurs en scène.
D'abord, Jean-Philippe Nilor, député de Martinique est venu dire à la tribune tout le mal qu'il pensait d'un amendement à cette loi. Un texte, coupable à ses yeux, d'établir une hiérarchie entre le directeur général des services du Département et celui de la Région.
Ensuite, Serge Letchimy, député et président de la Région Martinique est à son tour monté à la tribune pour notamment répondre à son "collègue député" qui lui faisait d'ailleurs porter la paternité de l'amendement incriminé.
Enfin, troisième acteur de cette scène en trois actes : George Pau-Langevin, ministre des outre-mers, ancienne militante et avocate de la ligue des droits de l'homme qui a, pour le moins, mal pris les allusions au "racisme" et au "colonialisme" émises par le député Nilor.
Parallèlement, à Fort-de-France, dans les studios de RCI MQ, invité de l'émission Cap sur la CTM ce jeudi , Claude Lise, ancien parlementaire et ancien président du conseil général est lui aussi intervenu dans ce débat, reprenant d'ailleurs, les arguments avancés à la tribune de l'Assemblée Nationale quelques heures plus tôt par Jean-Philippe Nilor, notamment sur l'installation d'une cellule psychologique pour le personnel du département.
Jean-Philippe Ludon
@jpludonrci
A neuf semaines du premier tour de scrutin de l'élection des conseillers appelés à siéger au sein de la collectivité territoriale de Martinique (CTM), la polémique sur l'avenir du directeur général des services du conseil général et de son homologue du conseil régional ne faiblit pas. A preuve, les échanges à fleurets mouchetés auquel a donné lieu, ce jeudi 1er octobre 2015, l'examen du projet de loi actualisant le droit outre-mer au Palais Bourbon. Trois acteurs en scène.
D'abord, Jean-Philippe Nilor, député de Martinique est venu dire à la tribune tout le mal qu'il pensait d'un amendement à cette loi. Un texte, coupable à ses yeux, d'établir une hiérarchie entre le directeur général des services du Département et celui de la Région.
Ensuite, Serge Letchimy, député et président de la Région Martinique est à son tour monté à la tribune pour notamment répondre à son "collègue député" qui lui faisait d'ailleurs porter la paternité de l'amendement incriminé.
Enfin, troisième acteur de cette scène en trois actes : George Pau-Langevin, ministre des outre-mers, ancienne militante et avocate de la ligue des droits de l'homme qui a, pour le moins, mal pris les allusions au "racisme" et au "colonialisme" émises par le député Nilor.
Parallèlement, à Fort-de-France, dans les studios de RCI MQ, invité de l'émission Cap sur la CTM ce jeudi , Claude Lise, ancien parlementaire et ancien président du conseil général est lui aussi intervenu dans ce débat, reprenant d'ailleurs, les arguments avancés à la tribune de l'Assemblée Nationale quelques heures plus tôt par Jean-Philippe Nilor, notamment sur l'installation d'une cellule psychologique pour le personnel du département.
Jean-Philippe Ludon
@jpludonrci