Victorin Lurel : "176 000 euros l'adhésion à l'OECS, c'est chère payée !"
Par Anaelle EDOM
08/10/2015 - 00:09
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:30
Guadeloupe
Mardi, le Plan Régional pour l’Internationalisation des Entreprises de Guadeloupe (PRI-E) a été signé aux Abymes en présence de Victorin Lurel, le président du conseil régional et de Jacques Billant, le préfet de région. L’occasion pour Victorin Lurel d’aborder les conditions d’une entrée de la Guadeloupe au sein de l’Organisation des Etats de la Caraïbe Orientale (OECS).
Le plan régional dédié à l’Internationalisation des entreprises doit
permettre de faciliter les démarches à l’export. Et ce, à l’échelle
internationale. En résumé, il s’agit de mettre en place l'extension des
entreprises locales hors des frontières françaises. Le Guichet Unique à
l’Export instauré, il y a quelques années, illustre les possibilités
qu’offre le PRI-E.
Selon Jacques Billant, le préfet de région, internationaliser nos entreprises pourrait faire progresser le chiffre d’affaire régional à l’export. De son côté Victorin Lurel, le président sortant du conseil régional considère que l’internationalisation de nos sociétés devrait d’abord être établie au sein du bassin caribéen."On nous incite à adhérer à l’Organisation des Etats de la Caraïbe Orientale (…) Nous avons signé pour l’Association des Etats de la Caraïbe, maintenant, il reste deux organisations régionales le Caricom, le marché commun de la Caraïbe et l’OECS", a-t-il déclaré, ce mercredi 7 octobre, sur les ondes de RCI Guadeloupe.
Selon le président sortant du conseil régional, faire partie de ces trois instances aurait un coût. Et il ne souhaite pas investir vainement : "On nous demande un million d’euros pour intégrer ces trois organisations. J’ai entendu dire que nos amis de la Martinique ont payé 176 000 euros pour (intégrer) l’OECS (…) Si c’est pour faire simplement de la coopération ou de la coopération renforcée et payer un million d’euros, l'adhésion est chère payée".
C'est dans ce consteste que Victorin Lurel a sollicité une rencontre avec Roosevelt Skerrit, le premier ministre de la Dominique et président en exercice de l’organisation. Il entend discuter le coût de l'adhésion guadeloupéenne à l'OECS.
L’entrée de la Martinique au sein de l’OECS aurait coûté 179 000 euros par an, soit 4% du budget de l’organisation. Avec des retombées qui seraient plutôt positives pour l’industrie martiniquaise, selon certains observateurs…
Anaëlle Edom avec David Camatchy
Selon Jacques Billant, le préfet de région, internationaliser nos entreprises pourrait faire progresser le chiffre d’affaire régional à l’export. De son côté Victorin Lurel, le président sortant du conseil régional considère que l’internationalisation de nos sociétés devrait d’abord être établie au sein du bassin caribéen."On nous incite à adhérer à l’Organisation des Etats de la Caraïbe Orientale (…) Nous avons signé pour l’Association des Etats de la Caraïbe, maintenant, il reste deux organisations régionales le Caricom, le marché commun de la Caraïbe et l’OECS", a-t-il déclaré, ce mercredi 7 octobre, sur les ondes de RCI Guadeloupe.
Selon le président sortant du conseil régional, faire partie de ces trois instances aurait un coût. Et il ne souhaite pas investir vainement : "On nous demande un million d’euros pour intégrer ces trois organisations. J’ai entendu dire que nos amis de la Martinique ont payé 176 000 euros pour (intégrer) l’OECS (…) Si c’est pour faire simplement de la coopération ou de la coopération renforcée et payer un million d’euros, l'adhésion est chère payée".
C'est dans ce consteste que Victorin Lurel a sollicité une rencontre avec Roosevelt Skerrit, le premier ministre de la Dominique et président en exercice de l’organisation. Il entend discuter le coût de l'adhésion guadeloupéenne à l'OECS.
L’entrée de la Martinique au sein de l’OECS aurait coûté 179 000 euros par an, soit 4% du budget de l’organisation. Avec des retombées qui seraient plutôt positives pour l’industrie martiniquaise, selon certains observateurs…
Anaëlle Edom avec David Camatchy