Six mois de prison avec sursis et 10.000 euros d’amende requis à l'encontre de Colette Koury
Par Anaelle EDOM
09/10/2015 - 15:16
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:30
Guadeloupe
La présidente de la Chambre des Commerces et de l'Industrie (CCI), Colette Koury comparaissait, jeudi, devant la juridiction correctionnelle de Pointe-à-Pitre. Elle devait répondre de "prise illégale d’intérêts par chargé de mission de service public". Entre 2008 et 2010, elle aurait embauché sa propre nièce à un poste important.
Suite à un article paru dans un quotidien local, une enquête avait été
ouverte en 2010. L’embauche de la responsable communication semblait
anormale à bon nombre d’intéressés.
En effet, cette dernière serait la nièce de Colette Koury, la présidente de la CCI. Jeudi 8 octobre, au tribunal correctionnel pointois, le ministère public a rappelé qu'"il faut garantir l’indépendance et l’impartialité des élus afin d’éviter tout soupçon et maintenir la confiance des citoyens".
A la barre, Colette Koury s’est défendue. Elle n’aurait en aucun cas participé au recrutement administratif de sa nièce. Ce serait le directeur général qui s’en serait chargé. Elle aurait juste signé un contrat parmi d’autres avec l’aval de la CCI France : "Il n’y a pas eu de rémunération spéciale, ni de prime".
En outre, la prévenue a dénoncé une éventuelle manœuvre de celle qui convoitait le poste, une déléguée syndicale, puis d’un journaliste revanchard. Malgré ses explications, le procureur a requis 6 mois de prison avec sursis et 10.000 euros d’amende.
L’avocat de la défense, s’appuyant sur la jurisprudence, a démontré que rien n’interdit une telle procédure. D’autant plus qu’il n’y a eu aucun traitement inhabituel, financier ou autres. Le tribunal a mis sa décision en délibéré au 12 novembre 2015.
En effet, cette dernière serait la nièce de Colette Koury, la présidente de la CCI. Jeudi 8 octobre, au tribunal correctionnel pointois, le ministère public a rappelé qu'"il faut garantir l’indépendance et l’impartialité des élus afin d’éviter tout soupçon et maintenir la confiance des citoyens".
A la barre, Colette Koury s’est défendue. Elle n’aurait en aucun cas participé au recrutement administratif de sa nièce. Ce serait le directeur général qui s’en serait chargé. Elle aurait juste signé un contrat parmi d’autres avec l’aval de la CCI France : "Il n’y a pas eu de rémunération spéciale, ni de prime".
En outre, la prévenue a dénoncé une éventuelle manœuvre de celle qui convoitait le poste, une déléguée syndicale, puis d’un journaliste revanchard. Malgré ses explications, le procureur a requis 6 mois de prison avec sursis et 10.000 euros d’amende.
L’avocat de la défense, s’appuyant sur la jurisprudence, a démontré que rien n’interdit une telle procédure. D’autant plus qu’il n’y a eu aucun traitement inhabituel, financier ou autres. Le tribunal a mis sa décision en délibéré au 12 novembre 2015.