Rénover sa maison n'est pas forcement évident
Par Xavier CHEVALIER
02/11/2015 - 13:34
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:29
Martinique
La rénovation de l’habitat n’a rien d’un long fleuve tranquille ! Les exemples sont légion en Martinique !
Rénover une maison s’avère extrêmement difficile. A Ducos (Martinique) par
exemple, au domicile d’un couple où la femme est à la retraite et le mari
en arrêt maladie suite à une blessure !
Les deux, vivent dans leur maison, ancienne et très abîmée ! Ils ont monté un dossier de réhabilitation auprès d’un opérateur social fin 2013. Une démarche totalement infructueuse. Catherine Jacquot est particulièrement remontée : « Ces gens là nous ont lâchés, abandonnés ! Vraiment on a mal au cœur ! Ils n’ont pas pris de nouvelles de nous depuis fin 2013. Il a fallu qu’on les relance. A chaque fois, ils nous racontent ce qu’ils veulent jusqu’au jour où mon compagnon les a envoyé balader ».
Le montant des travaux est estimé à 70 000 euros.
Mais les obstacles s’accumulent, en raison de la situation financière précaire du couple et de son attachement sentimental à cette maison.
Des l’arrivée sur place, on ne peut que constater l’étendue des travaux : béton nu, des casseroles pour récupérer l’eau de pluie et des fils électriques qui dépassent des murs. Jean-Philippe Adel ne renonce pourtant pas à rénover sa maison car il l’a hérité de son grand-père, un homme qui a beaucoup compté pour lui. Il est conscient des nombreux problèmes de sa maison et de l’ampleur de la tâche qui lui reste à accomplir, mais cela est pour l’instant impossible à cause de son bras blessé.
Le couple conserve malgré tout la volonté de rénover son bien.
Xavier Chevalier et Yvonne Guilon
Les deux, vivent dans leur maison, ancienne et très abîmée ! Ils ont monté un dossier de réhabilitation auprès d’un opérateur social fin 2013. Une démarche totalement infructueuse. Catherine Jacquot est particulièrement remontée : « Ces gens là nous ont lâchés, abandonnés ! Vraiment on a mal au cœur ! Ils n’ont pas pris de nouvelles de nous depuis fin 2013. Il a fallu qu’on les relance. A chaque fois, ils nous racontent ce qu’ils veulent jusqu’au jour où mon compagnon les a envoyé balader ».
Le montant des travaux est estimé à 70 000 euros.
Mais les obstacles s’accumulent, en raison de la situation financière précaire du couple et de son attachement sentimental à cette maison.
Des l’arrivée sur place, on ne peut que constater l’étendue des travaux : béton nu, des casseroles pour récupérer l’eau de pluie et des fils électriques qui dépassent des murs. Jean-Philippe Adel ne renonce pourtant pas à rénover sa maison car il l’a hérité de son grand-père, un homme qui a beaucoup compté pour lui. Il est conscient des nombreux problèmes de sa maison et de l’ampleur de la tâche qui lui reste à accomplir, mais cela est pour l’instant impossible à cause de son bras blessé.
Le couple conserve malgré tout la volonté de rénover son bien.
Xavier Chevalier et Yvonne Guilon