Banalisation de la violence :"Il y a urgence !"
Par Karl LORAND
03/11/2015 - 12:55
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:29
Martinique
Un jeune homme d’une vingtaine d’années a été blessé par balle dimanche soir sur le parking de Madiana ; la victime - dont les jours ne sont pas en danger - a été prise en charge par les secours et transportée à l’Hôpital Pierre Zobda Quitman. L'auteur du coup de feu lui est toujours activement recherché par les forces de l'ordre.
C'est une scène
irréelle qui s'est déroulée dimanche soir vers 22 heures sur le
parking de Madiana sous les yeux ébahis et choqués des personnes
présentes. En effet il était environ 22 heures quand un homme a tiré sur
un autre, le blessant au cou. Malgré l'intervention des agents de sécurité
le tireur n'a pas pu être arrêté, ce dernier a pris la fuite dans la
foulée à moto; il est toujours activement recherché par les forces de
l'ordre. Pour l'heure, peu d'informations filtrent.
Selon Daniel Robin, le directeur général du complexe Madiana il est difficile de parler de l'enquête. "Nous sommes dans le cadre d'une enquête judiciaire, il est aujourd'hui extrêmement important de ne pas communiquer d'informations qui pourraient nuire au bon déroulement de cette enquête. Nous sommes en relation étroire avec la gendarmerie qui a pris le dossier à bras le corps et dans des temps records. Il y a beaucoup de choses qui sont aujourd'hui en cours d'investigation". De plus, il estime que face à cette banalisation de la violence "il y a une urgence au niveau de la société martiniquaise, à réagir".
Audrey Ollon et Yvonne Guilon
Selon Daniel Robin, le directeur général du complexe Madiana il est difficile de parler de l'enquête. "Nous sommes dans le cadre d'une enquête judiciaire, il est aujourd'hui extrêmement important de ne pas communiquer d'informations qui pourraient nuire au bon déroulement de cette enquête. Nous sommes en relation étroire avec la gendarmerie qui a pris le dossier à bras le corps et dans des temps records. Il y a beaucoup de choses qui sont aujourd'hui en cours d'investigation". De plus, il estime que face à cette banalisation de la violence "il y a une urgence au niveau de la société martiniquaise, à réagir".
Audrey Ollon et Yvonne Guilon