"Les experts" guadeloupéens sont également en grève
Par Anaelle EDOM
03/11/2015 - 15:24
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:29
Guadeloupe
La police scientifique est en colère. En Guadeloupe, elle se manifeste, ce mardi, pour revendiquer un statut spécial adapté aux contraintes de son métier.
Les techniciens de la police scientifique sont en grève nationale ce mardi
3 novembre. En Guadeloupe, le mouvement est également suivi. "Les experts"
guadeloupéens demandent, à l’instar de leur homologue de l’hexagone, la
reconnaissance de leur filière et la création d'un statut.
La dernière requête a d’ailleurs été promise par le ministère de l’Intérieur."Nous voulons que la pénibilité et les risques que nous encourons dans l’exercice de notre métier soient reconnus", a indiqué Pascale Giraud, correspondante du Syndicat National des Personnels de Police Scientifique (SNPPS) en Guadeloupe, sur les ondes RCI Guadeloupe, ce mardi.
Le 7 septembre 2015, un intervenant de l’identité judiciaire aurait été pris pour cible lors de coup de feux alors qu’il effectuait des constations techniques après un vol à main armée."Cela prouve bien que ce métier présente un risque et qu’il faut toujours être accompagné de personnels actifs pour assurer notre sécurité", poursuit Pascale Giraud.
Selon l’AFP, plusieurs syndicats de police (SNPPS-Unsa, Snapatsi-CFE-CGC et Snipat-FO) ont appelé à la grève. Ils estiment que les 2.250 agents de la police technique et scientifique"subissent depuis de nombreuses années des contraintes similaires à celles des policiers actifs sans en avoir le statut".
Anaëlle Edom
@AnaelleE_RCI
La dernière requête a d’ailleurs été promise par le ministère de l’Intérieur."Nous voulons que la pénibilité et les risques que nous encourons dans l’exercice de notre métier soient reconnus", a indiqué Pascale Giraud, correspondante du Syndicat National des Personnels de Police Scientifique (SNPPS) en Guadeloupe, sur les ondes RCI Guadeloupe, ce mardi.
Le 7 septembre 2015, un intervenant de l’identité judiciaire aurait été pris pour cible lors de coup de feux alors qu’il effectuait des constations techniques après un vol à main armée."Cela prouve bien que ce métier présente un risque et qu’il faut toujours être accompagné de personnels actifs pour assurer notre sécurité", poursuit Pascale Giraud.
Selon l’AFP, plusieurs syndicats de police (SNPPS-Unsa, Snapatsi-CFE-CGC et Snipat-FO) ont appelé à la grève. Ils estiment que les 2.250 agents de la police technique et scientifique"subissent depuis de nombreuses années des contraintes similaires à celles des policiers actifs sans en avoir le statut".
Anaëlle Edom
@AnaelleE_RCI