Quand les jeunes parlent aux jeunes...
Par Karl LORAND
12/11/2015 - 19:14
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:29
Martinique
La violence dans nos établissements scolaires est une réalité; face à ce fléau, plusieurs équipes pédagogiques ont souhaité agir.
5 établissement scolaires du François, Bellefontaine, Marin, Lorrain ou
encore Trinité ont décidé d'agir face à la violence qui gangrène les
différents établissements de l'île.
Les équipes pédagogiques ont choisi de mettre en place des ateliers de médiation. En effet, "la médiation par les pairs" est un moyen de rendre les élèves acteurs de la vie de leur établissement. Les élèves désignés interviennent lors des disputes entre élèves, avant les bagarres. Ils proposent une écoute et un moment de réflexion afin de trouver une solution pacifique. Après leur formation les élèves sont capables" d'observer, ecouter les camarades en souffrance vers un référent qu'ils connaissent au sein de l'établissement en fonction de la problématique rencontrée", explique l'adjudant chef Maguy Jean-Privat commandant de la brigade de prévention délinquance juvénile. "On sait très bien que les élèves se parlent mieux entre eux".
"On a mis en place un autre dispositif : une plateforme d'écoute", explique l'adjudant chef. En effet, chaque mois les équipes passeront une journée dans l'établissement et à cette occasion "on pourra recevoir les enfants, aussi bien ceux qui ont des problèmes que sont qui n'en ont pas" a complété l'adjudant chef Maguy Jean-Privat.
Audrey Ollon et Yvonne Guilon
Les équipes pédagogiques ont choisi de mettre en place des ateliers de médiation. En effet, "la médiation par les pairs" est un moyen de rendre les élèves acteurs de la vie de leur établissement. Les élèves désignés interviennent lors des disputes entre élèves, avant les bagarres. Ils proposent une écoute et un moment de réflexion afin de trouver une solution pacifique. Après leur formation les élèves sont capables" d'observer, ecouter les camarades en souffrance vers un référent qu'ils connaissent au sein de l'établissement en fonction de la problématique rencontrée", explique l'adjudant chef Maguy Jean-Privat commandant de la brigade de prévention délinquance juvénile. "On sait très bien que les élèves se parlent mieux entre eux".
"On a mis en place un autre dispositif : une plateforme d'écoute", explique l'adjudant chef. En effet, chaque mois les équipes passeront une journée dans l'établissement et à cette occasion "on pourra recevoir les enfants, aussi bien ceux qui ont des problèmes que sont qui n'en ont pas" a complété l'adjudant chef Maguy Jean-Privat.
Audrey Ollon et Yvonne Guilon