La mobilisation continue chez les « Géants » de l’île.
Par Xavier CHEVALIER
16/11/2015 - 13:40
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:28
Martinique
Les « Géants » de Batelière et du Robert sont toujours occupés par les grévistes. Direction et représentants du personnel vont à nouveau se rencontrer afin de mettre fin au conflit.
La mobilisation se poursuit aujourd’hui encore, lundi 16 novembre, aux
hypermarchés « Géants » à Batelière et au Robert. Plusieurs centaines
d’employés sont toujours mobilisés.
C’est déjà le quatrième jour de grève. Mais ces revendications sont une énigme pour la direction du groupe « Ho Hio Hen » qui possède les magasins, en tout cas d’après Didier Fitte-Duval le responsable des ressources Humaine pour le groupe : « On a sur ces deux sites des négociations annuelle obligatoire (NAO) qui sont en cours avec le même syndicat. Notre problématique c’est qu’alors que les discussions étaient en cours, où nous attendions des retours des partenaires sociaux sur les propositions qui ont été faites, que nous avions une troisième réunion de programmée, subitement, nous avons un conflit social que nous ne comprenons pas. Je pense que les partenaires sociaux utilisent ce moyen très extrême pour pouvoir faire pression sur l’entreprise sauf qu’ils ne prennent pas compte de la situation financière de l’entreprise, des conséquences d’une grève qui n’est pas nécessaire alors que la situation est en cours ».
Le syndicat CGTM commerces a revu à la baisse ses revendications, il demande désormais une hausse des salaires de 50 euros net. La direction propose quant à elle 30 euros brut d’augmentation.
Xavier Chevalier et Peggy Saint-Ville
C’est déjà le quatrième jour de grève. Mais ces revendications sont une énigme pour la direction du groupe « Ho Hio Hen » qui possède les magasins, en tout cas d’après Didier Fitte-Duval le responsable des ressources Humaine pour le groupe : « On a sur ces deux sites des négociations annuelle obligatoire (NAO) qui sont en cours avec le même syndicat. Notre problématique c’est qu’alors que les discussions étaient en cours, où nous attendions des retours des partenaires sociaux sur les propositions qui ont été faites, que nous avions une troisième réunion de programmée, subitement, nous avons un conflit social que nous ne comprenons pas. Je pense que les partenaires sociaux utilisent ce moyen très extrême pour pouvoir faire pression sur l’entreprise sauf qu’ils ne prennent pas compte de la situation financière de l’entreprise, des conséquences d’une grève qui n’est pas nécessaire alors que la situation est en cours ».
Le syndicat CGTM commerces a revu à la baisse ses revendications, il demande désormais une hausse des salaires de 50 euros net. La direction propose quant à elle 30 euros brut d’augmentation.
Xavier Chevalier et Peggy Saint-Ville