Un job dating pour les personnes en situation de handicap
Par Anaelle EDOM
19/11/2015 - 21:39
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:28
Guadeloupe
A l'occasion de la 19e semaine nationale pour l’emploi des personnes handicapées, un job dating a été organisé à Jarry. Dix-sept entreprises ont été mises en relation. Elles ont également pu s’entretenir avec des recrues potentielles.
La place de la personne handicapée dans l’entreprise. Un sujet délicat
voire tabou pour les chefs d’entreprise. Ils hésitent parfois à les
embaucher. Pourtant, tout employeur disposant d’au moins 20 salariés
depuis plus de 3 ans est tenu d’embaucher à plein temps ou à temps partiel
des travailleurs handicapés dans une proportion de 6%. Dans le cas de
Mayotte, cette proportion est de 2%.
"Les établissements ne remplissant pas ou que partiellement cette obligation doivent s'acquitter d'une contribution à l'Agefiph, le fonds pour l'insertion professionnelle des personnes handicapées", précise le site service-public.fr.
Dans cette optique, un job dating s’est tenu, ce jeudi 19 novembre, à Jarry (Baie-Mahault). Et ce, dans le cadre de la 19e semaine nationale pour l’emploi des personnes handicapées. Ces entretiens d’embauche d’un nouveau genre ont mis en relation 17 entreprises. Elles cherchent à employer des personnes en situation de handicap.
Pour Hélène Cluzin, gérante d’un centre d’appel, il s’agit d’ouvrir son recrutement à ces travailleurs."Aujourd’hui on ne recrute pas un handicap, mais, une compétence. Cette compétence peut être représentée par un travailleur handicapé", a-t-elle souligné sur les ondes de RCI Guadeloupe ce jeudi.
Dalila, une jeune femme en situation de handicap, présente au job dating partage la position défendue par Hélène Cluzin. La galère pour décrocher et garder un emploi, elle l’a vécu. Dalila est revenue sur les obstacles qu’elle a pu rencontrer : "J’ai perdu mon travail en Métropole par rapport à mon handicap (...) L’aménagement ou le fait de nous mettre à un autre poste est quelques fois perçu (avec difficulté)".
La jeune femme reste optimiste :"Je pense que (tout cela est en train) d’évoluer". Les sociétés seraient de plus en plus à même d'embaucher des personnes handicapées.
Anaëlle Edom
@AnaelleE_RCI
"Les établissements ne remplissant pas ou que partiellement cette obligation doivent s'acquitter d'une contribution à l'Agefiph, le fonds pour l'insertion professionnelle des personnes handicapées", précise le site service-public.fr.
Dans cette optique, un job dating s’est tenu, ce jeudi 19 novembre, à Jarry (Baie-Mahault). Et ce, dans le cadre de la 19e semaine nationale pour l’emploi des personnes handicapées. Ces entretiens d’embauche d’un nouveau genre ont mis en relation 17 entreprises. Elles cherchent à employer des personnes en situation de handicap.
Pour Hélène Cluzin, gérante d’un centre d’appel, il s’agit d’ouvrir son recrutement à ces travailleurs."Aujourd’hui on ne recrute pas un handicap, mais, une compétence. Cette compétence peut être représentée par un travailleur handicapé", a-t-elle souligné sur les ondes de RCI Guadeloupe ce jeudi.
Dalila, une jeune femme en situation de handicap, présente au job dating partage la position défendue par Hélène Cluzin. La galère pour décrocher et garder un emploi, elle l’a vécu. Dalila est revenue sur les obstacles qu’elle a pu rencontrer : "J’ai perdu mon travail en Métropole par rapport à mon handicap (...) L’aménagement ou le fait de nous mettre à un autre poste est quelques fois perçu (avec difficulté)".
La jeune femme reste optimiste :"Je pense que (tout cela est en train) d’évoluer". Les sociétés seraient de plus en plus à même d'embaucher des personnes handicapées.
Anaëlle Edom
@AnaelleE_RCI