Un islamiste radical à Ducos ?
Par Karl LORAND
23/12/2015 - 12:16
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:27
Martinique
Les agents du centre pénitentiaire de Ducos affiliés au syndicat Force Ouvrière demandent le transfert d’un détenu. Ce prisonnier d’origine martiniquaise qui a vécu dans l’hexagone se serait radicalisé dans les prisons françaises et les agents l'accusent de prosélytisme auprès de ses camarades de détention.
L'homme est incarcéré dans notre département pour une affaire en lien avec
la Martinique. Le détenu est de confession musulmane à la pratique dite
rigoriste ! Selon les surveillants, il pratiquerait du prosélytisme auprès
de ces co-détenus.
Selon l’administration pénitentiaire, il se serait radicalisé dans les prisons de l'hexagone, mais ne serait pas classé « S ». En somme, il ne serait pas connu pour une quelconque atteinte à la sûreté de l’Etat... Néanmoins ce détenu a agressé hier matin des gardiens - sans faire pour autant de blessés - ce qui pousse Patrick Louvounou, secrétaire général de FO pénitentiaire à demander son transfert ."Nous n'avons pas les moyens au sein de cet établissement pour ce genre de détenu radicalisé, il faut que ce détenu quitte rapidement cet établissement", a t-il martelé.
Ces nouvelles tensions viennent s'ajouter au problème de surpopulation cacérale mais également aux problèmes de sécurité qui sévissent au sein de la prison.
Audrey Ollon et Cédric Catan
Selon l’administration pénitentiaire, il se serait radicalisé dans les prisons de l'hexagone, mais ne serait pas classé « S ». En somme, il ne serait pas connu pour une quelconque atteinte à la sûreté de l’Etat... Néanmoins ce détenu a agressé hier matin des gardiens - sans faire pour autant de blessés - ce qui pousse Patrick Louvounou, secrétaire général de FO pénitentiaire à demander son transfert ."Nous n'avons pas les moyens au sein de cet établissement pour ce genre de détenu radicalisé, il faut que ce détenu quitte rapidement cet établissement", a t-il martelé.
Ces nouvelles tensions viennent s'ajouter au problème de surpopulation cacérale mais également aux problèmes de sécurité qui sévissent au sein de la prison.
Audrey Ollon et Cédric Catan