L'affaire du parking de Dillon : les deux suspects mis en examen et placés en détention
Par Jean-Philippe LUDON, @jpludonrci
09/01/2016 - 16:42
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:26
Martinique
Les deux auteurs présumés de "l'enlèvement et de la séquestration suivis de la mort" de Georges Bodol ont passé la nuit de vendredi à samedi à la prison de Ducos (Martinique) après leur mis en examen pour ces faits.
Les deux hommes, âgés de 51 et 53 ans, suspectés d'avoir enlevé et
séquestré le mardi 5 janvier 2016, Georges Bodol, un maçon originaire du
Saint-Esprit, ont passé leur première nuit à la prison de Ducos
(Martinique).
Mis en examen vendredi (après-midi) 8 janvier 2016 pour «enlèvement et séquestration suivis de mort » par un juge d’instruction, ils se sont vus signifier leur placement en détention provisoire quelques heures plus tard par le juge des libertés et de la détention en attendant leur procès.
Au regard de ce chef de mise en examen, les deux hommes, l’un employé municipal foyalais et l’autre, un technicien en froid climatisation, encourent une peine maximum, en l’occurrence, la réclusion criminelle à perpétuité.
Mardi 5 janvier dernier, vers 16 heures, Georges Bodol avait été découvert « ligoté » à l’aide d’un décamètre de chantier, « inconscient et en arrêt cardiaque » dans sa voiture qui menaçait de prendre feu, sur le parking du centre commercial de Dillon. Malgré l’intervention du Samu, il n’avait pu être réanimé et son décès était constaté sur place peu après 16 heures 30.
Le lendemain, mercredi 6 janvier 2016, un homme se présentant comme un complice dans cette affaire, s’était rendu au SRPJ du Lamentin, impliquant un second individu. Ce dernier, accompagné par son frère, s’était lui aussi rendu jeudi après-midi (7 janvier 2016) aux policiers du SRPJ chargés de l’enquête.
Au terme de leur mise en garde à vue et à la suite de l’ouverture d’une information judiciaire pour « enlèvement et séquestration suivis de mort », les deux auteurs présumés des faits qui ont conduit à la mort de Georges Bodol ont donc été mis en examen et écroués à la prison de Ducos.
Une dette de 4000 euros non payée par la victime serait le mobile de cet acte irréparable. Celle-ci aurait été droguée avant son enlèvement et sa séquestration. Une autopsie du corps de Georges Bodol est prévue lundi 11 janvier 2016.
Cette affaire a soulevé émotion et consternation au sein de l’opinion publique, et notamment au quartier Bontemps-Lacourt (Saint-Esprit) d’où était originaire Georges Bodol.
Jean-Philippe Ludon @jpludonrci
Mis en examen vendredi (après-midi) 8 janvier 2016 pour «enlèvement et séquestration suivis de mort » par un juge d’instruction, ils se sont vus signifier leur placement en détention provisoire quelques heures plus tard par le juge des libertés et de la détention en attendant leur procès.
Au regard de ce chef de mise en examen, les deux hommes, l’un employé municipal foyalais et l’autre, un technicien en froid climatisation, encourent une peine maximum, en l’occurrence, la réclusion criminelle à perpétuité.
Mardi 5 janvier dernier, vers 16 heures, Georges Bodol avait été découvert « ligoté » à l’aide d’un décamètre de chantier, « inconscient et en arrêt cardiaque » dans sa voiture qui menaçait de prendre feu, sur le parking du centre commercial de Dillon. Malgré l’intervention du Samu, il n’avait pu être réanimé et son décès était constaté sur place peu après 16 heures 30.
Le lendemain, mercredi 6 janvier 2016, un homme se présentant comme un complice dans cette affaire, s’était rendu au SRPJ du Lamentin, impliquant un second individu. Ce dernier, accompagné par son frère, s’était lui aussi rendu jeudi après-midi (7 janvier 2016) aux policiers du SRPJ chargés de l’enquête.
Au terme de leur mise en garde à vue et à la suite de l’ouverture d’une information judiciaire pour « enlèvement et séquestration suivis de mort », les deux auteurs présumés des faits qui ont conduit à la mort de Georges Bodol ont donc été mis en examen et écroués à la prison de Ducos.
Une dette de 4000 euros non payée par la victime serait le mobile de cet acte irréparable. Celle-ci aurait été droguée avant son enlèvement et sa séquestration. Une autopsie du corps de Georges Bodol est prévue lundi 11 janvier 2016.
Cette affaire a soulevé émotion et consternation au sein de l’opinion publique, et notamment au quartier Bontemps-Lacourt (Saint-Esprit) d’où était originaire Georges Bodol.
Jean-Philippe Ludon @jpludonrci