CEREGMIA : Fred Célimène et Pascal Saffache en garde à vue
Par Karl LORAND
13/01/2016 - 11:57
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:26
Martinique
Fred Célimène et Pascal Saffache ont été placés en garde à vue. Les deux chercheurs se sont présentés hier, mardi dans les locaux de la brigade financière du SRPJ au Lamentin accompagnés de leurs avocats respectifs, Maître Dinah Rioual Rozier et maître Raymond Auteville. Une information judiciaire avait été ouverte par le parquet il y a près de 2 ans pour escroquerie et détournement de fonds publics en bande organisée. La justice s’interroge sur l’utilisation des fonds européens attribués au laboratoire de l’Université des Antilles, le CEREGMIA.
(Mis à jour le 13/01/2016 à 11h27)
Depuis hier, mardi, 3 personnes dont Fred Célimène et Pascal Saffache doivent répondre du fonctionnement et des mécanismes de financement des activités du Laboratoire de recherche. Tout comme Fred Célimène, Pascal Saffache a été placé en garde à vue, l’ancien président de l’UAG avait démissionné du CEREGMIA mais avait été un observateur privilégié du laboratoire... Au cours de sa présidence, quel regard avait-il sur le contrôle des flux d’argent et des aides accordées au CEREGMIA ?
Des perquisitions ont été effectuées au siège de l’Université des Antilles en Guadeloupe ainsi qu’au domicile de Fred Célimène. Nous verrons si les documents récupérés apporteront des éléments nouveaux aux enquêteurs.
La garde à vue des 2 hommes a été en tout prolongée et pourrait durer au moins jusqu’à demain matin (jeudi). Le principal visé par cette enquête Fred Célimène - ancien directeur du CEREGMIA - qui paraissait très calme hier avant le début des auditions, s’était semble-t-il préparé à cette alternative. Selon nos informations, il serait toujours assez serein face aux hommes de la PJ. Les enquêteurs aurait interrompu l’audition en fin d’après-midi avant de questionner de nouveau l’enseignant durant la nuit. Au terme de ces premières 24 heures, les 3 chercheurs seront-ils déferés devant le parquet ? Nous verrons également si l’autorité judiciaire estime avoir suffisamment d’éléments en sa possession pour leur signifier leur mise en examen.
Il est sûr que les enquêteurs utiliseront tout le temps imparti pour démêler le vrai du faux dans ce dossier… Au terme de deux ans d’investigations, la section financière de la PJ a forcément tous les éléments en main à charge ou à décharge.
Mercredi, en fin de matinée, on apprenait de bonnes sources que la garde à vue des personnes interrogées était prolongée de 24 heures. Selon ces mêmes sources, les gardés-à-vue devraient être présentés à un juge dans l'après-midi. En vue d'une mise en examen ? Affaire à suivre.
Audrey Ollon et Cédric Catan
Depuis hier, mardi, 3 personnes dont Fred Célimène et Pascal Saffache doivent répondre du fonctionnement et des mécanismes de financement des activités du Laboratoire de recherche. Tout comme Fred Célimène, Pascal Saffache a été placé en garde à vue, l’ancien président de l’UAG avait démissionné du CEREGMIA mais avait été un observateur privilégié du laboratoire... Au cours de sa présidence, quel regard avait-il sur le contrôle des flux d’argent et des aides accordées au CEREGMIA ?
Des perquisitions ont été effectuées au siège de l’Université des Antilles en Guadeloupe ainsi qu’au domicile de Fred Célimène. Nous verrons si les documents récupérés apporteront des éléments nouveaux aux enquêteurs.
La garde à vue des 2 hommes a été en tout prolongée et pourrait durer au moins jusqu’à demain matin (jeudi). Le principal visé par cette enquête Fred Célimène - ancien directeur du CEREGMIA - qui paraissait très calme hier avant le début des auditions, s’était semble-t-il préparé à cette alternative. Selon nos informations, il serait toujours assez serein face aux hommes de la PJ. Les enquêteurs aurait interrompu l’audition en fin d’après-midi avant de questionner de nouveau l’enseignant durant la nuit. Au terme de ces premières 24 heures, les 3 chercheurs seront-ils déferés devant le parquet ? Nous verrons également si l’autorité judiciaire estime avoir suffisamment d’éléments en sa possession pour leur signifier leur mise en examen.
Il est sûr que les enquêteurs utiliseront tout le temps imparti pour démêler le vrai du faux dans ce dossier… Au terme de deux ans d’investigations, la section financière de la PJ a forcément tous les éléments en main à charge ou à décharge.
Mercredi, en fin de matinée, on apprenait de bonnes sources que la garde à vue des personnes interrogées était prolongée de 24 heures. Selon ces mêmes sources, les gardés-à-vue devraient être présentés à un juge dans l'après-midi. En vue d'une mise en examen ? Affaire à suivre.
Audrey Ollon et Cédric Catan