La CGTG mobilisée pour soutenir l’Humanité contre les Despointes
Par Anaelle EDOM
19/01/2016 - 20:05
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:26
Guadeloupe
Lundi, la CGTG a décidé de prendre la défense du quotidien français. L'Humanité est poursuivi en diffamation par les frères Despointes pour la publication d'un texte qui a déjà valu une condamnation à la CGTG.
La Confédération Générale du Travail de Guadeloupe (CGTG) sera aux côtés
de l'Humanité le 22 janvier prochain devant un tribunal parisien. Le
journal est poursuivi en diffamation par Jean et Martin Despointes,
actionnaires majoritaires de l'enseigne Carrefour Milénis pour avoir
publié une
citation dans son édition du 22 octobre 2015 selon laquelle"la
famille Despointes a bâti toute sa fortune sur la traite négrière,
l’économie de plantation et l’esclavage salariat".
Ce soutien n'est pas fortuit puisque le syndicat de Jean-Marie Nomertin avait eu maille à partir avec la justice pour avoir utilisé cette phrase dans un tract diffusé en 2013. Deux ans plus tard, le 25 avril 2015, la cour d'appel de Pointe-à-Pitre condamnait la CGTG a versé environ 55 000 euros aux Despointes pour ces propos. Le syndicat avait alors pointé du doigt une décision purement politique. A en croire la CGTG, la juge Denise Gaillard chargée de cette affaire avait pris cette décision"sous le diktat des Despointes".
Invité sur les ondes de RCI Guadeloupe, ce mardi 19 janvier 2016, Jean-Marie Nomertin en a rajouté une couche. Selon lui,"il y a une volonté de la part des Despointes d’intimider les travailleurs et de s’en prendre à l’Histoire. Aujourd’hui, il ne faut même pas parler de notre passé et (vouloir) l’apprendre aux autres".
En outre, le secrétaire général estime que cette affaire est le reflet d’une société où l’existence des organisations et des partis antisystèmes serait menacée."Après avoir attaqué la CGTG, un syndicat de lutte des classes, on s’attaque à un journal qui (s’inscrit aussi dans cette lutte)" .
La CGTG se rendra à l’audience du journal l’Humanité. En plus de sa présence au tribunal, le syndicat participera à un meeting la veille, le 21 janvier 2016, à la Bourse du travail à Paris.
Ce soutien n'est pas fortuit puisque le syndicat de Jean-Marie Nomertin avait eu maille à partir avec la justice pour avoir utilisé cette phrase dans un tract diffusé en 2013. Deux ans plus tard, le 25 avril 2015, la cour d'appel de Pointe-à-Pitre condamnait la CGTG a versé environ 55 000 euros aux Despointes pour ces propos. Le syndicat avait alors pointé du doigt une décision purement politique. A en croire la CGTG, la juge Denise Gaillard chargée de cette affaire avait pris cette décision"sous le diktat des Despointes".
Invité sur les ondes de RCI Guadeloupe, ce mardi 19 janvier 2016, Jean-Marie Nomertin en a rajouté une couche. Selon lui,"il y a une volonté de la part des Despointes d’intimider les travailleurs et de s’en prendre à l’Histoire. Aujourd’hui, il ne faut même pas parler de notre passé et (vouloir) l’apprendre aux autres".
En outre, le secrétaire général estime que cette affaire est le reflet d’une société où l’existence des organisations et des partis antisystèmes serait menacée."Après avoir attaqué la CGTG, un syndicat de lutte des classes, on s’attaque à un journal qui (s’inscrit aussi dans cette lutte)" .
La CGTG se rendra à l’audience du journal l’Humanité. En plus de sa présence au tribunal, le syndicat participera à un meeting la veille, le 21 janvier 2016, à la Bourse du travail à Paris.