Union des Femmes de la Martinique : Etre actrice de sa vie
Par Stage
13/02/2016 - 18:05
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:24
Martinique
L’Union des Femmes de la Martinique est encore en action cette année. La nouvelle campagne a été présentée hier 12 février 2016. Elle a démarré sous le thème “Konfyans nous sé fos nous” (actrices dans nos vies). Dans le mouvement de la lutte contre le sexisme, la violence et les stéréotypes, les militantes martiniquaises souhaitent partager leurs bonnes pratiques avec leurs homologues à l’étranger.
L’association “L’Union des Femmes de la Martinique” (UFM) ouvre la
campagne 2016 “Konfuans nous sé fos nous” (actrices dans nos vies).
L’égalité homme-femme et la lutte contre les violences sont les deux
combats principaux.
Selon le bilan 2015, l’association a réçu 4 166 appels téléphoniques, 1 762 femmes ont été reçues par l’équipe. Le réseau composé d’avocates et d’une notaire travaillent pour régler les situations de crises.
Cette année 2016, l’UFM promet de devenir un moteur de reflexion et d’aider les femmes martiniquaises à trouver une forte confiance en elles-mêmes.
“Nous savons que la socialisation des filles et des femmes dans une société sexiste ne favorise pas cette confiance en elle-même, à travers ce qui nous est dit depuis que nous sommes petites, cela favorise la passivité et les modèles familiaux. Il s’agit pour nous à travers cette campagne d’être un peu des facilitatrices de reflexion pour les femmes et refléchir avec elles aux moyens de devenir des actrices de leur vie”, selon Rita Bonheur, la présidente de l’Union des Femmes de la Martinique.
Le mouvement contre les crimes violents et discriminatoires envers les femmes se renforce partout dans le monde. Une autre île française, la Nouvelle Calédonie, s’engage de plus en plus. L’UFM a invité une néo-calédonienne afin que les martiniquaises transmettent leur savoir-faire et leur expérience. Les problèmes sont les mêmes, mais en Nouvelle Calédonie, les hommes militent contre le sexisme au côté des femmes.
“En Nouvelle Calédonie on est plus proche de dire que les hommes, eux aussi, sont les acteurs, ils peuvent aider les femmes à lutter contre les violences. Il y a des hommes qui sont ambassadeurs, volontaires dans la lutte contre les violences et les discriminations faites aux femmes”, selon Astrid Gopéa, invitée de l’UFM, chef de cabinet à la condition féminine, à la citoyenneté et à la culture au gouvernement de l’île.
Veranika Chyhir et Pascal Michaux
Selon le bilan 2015, l’association a réçu 4 166 appels téléphoniques, 1 762 femmes ont été reçues par l’équipe. Le réseau composé d’avocates et d’une notaire travaillent pour régler les situations de crises.
Cette année 2016, l’UFM promet de devenir un moteur de reflexion et d’aider les femmes martiniquaises à trouver une forte confiance en elles-mêmes.
“Nous savons que la socialisation des filles et des femmes dans une société sexiste ne favorise pas cette confiance en elle-même, à travers ce qui nous est dit depuis que nous sommes petites, cela favorise la passivité et les modèles familiaux. Il s’agit pour nous à travers cette campagne d’être un peu des facilitatrices de reflexion pour les femmes et refléchir avec elles aux moyens de devenir des actrices de leur vie”, selon Rita Bonheur, la présidente de l’Union des Femmes de la Martinique.
Le mouvement contre les crimes violents et discriminatoires envers les femmes se renforce partout dans le monde. Une autre île française, la Nouvelle Calédonie, s’engage de plus en plus. L’UFM a invité une néo-calédonienne afin que les martiniquaises transmettent leur savoir-faire et leur expérience. Les problèmes sont les mêmes, mais en Nouvelle Calédonie, les hommes militent contre le sexisme au côté des femmes.
“En Nouvelle Calédonie on est plus proche de dire que les hommes, eux aussi, sont les acteurs, ils peuvent aider les femmes à lutter contre les violences. Il y a des hommes qui sont ambassadeurs, volontaires dans la lutte contre les violences et les discriminations faites aux femmes”, selon Astrid Gopéa, invitée de l’UFM, chef de cabinet à la condition féminine, à la citoyenneté et à la culture au gouvernement de l’île.
Veranika Chyhir et Pascal Michaux