Le centre pénitentiaire de Baie-Mahault en ébullition
Par Anaelle EDOM
18/02/2016 - 15:08
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:24
Guadeloupe
Des prisonniers mobilisés pour réclamer, entre autres, des repas de meilleur qualité et une réponse à leur requête. C'est la scène qui s'est jouée, le lundi 15 janvier 2016, au centre pénitentiaire de Baie-Mahault. Et une fois n'est pas coutume, la direction les a reçu pour négocier.
Une scène pour le moins atypique s'est déroulée au centre pénitentiaire de
Fond Sarail le lundi 15 février 2016. Les détenus ont tout simplement
refusé de regagner leurs cellules. Cette mobilisation plutôt surprenante
avait pour but de réclamer des repas de meilleur qualité.
Lors de ce mouvement d'humeur, les détenus ont également déploré que leur requêtes restaient souvent insatisfaites.
La direction aurait accepté de recevoir une délégation de prisonniers afin de négocier. Mais, a vrai dire, elle aurait surtout cherché à éviter que la situation s'envenime.
Une décision qui n'a pas du tout plu aux organisations syndicales. Elles craignent désormais la remise en question de leur autorité. Pour Patrick Damas, le secrétaire régional de l’UFAP - Les surveillants pénitentiaires, la direction du centre pénitentiaire n'a pas su gérer cette crise.
"Les leaders ont été reçus pour entendre leurs doléances. Ce que l'on reproche à la direction c'est qu'entre temps les détenus étaient dehors et qu'ils ne sont pas rentrés (...) Si l'on veut gagner un peu d'autorité dans la prison de Baie-Mahault, il faut faire autrement. Je pense que l'on fait trop de social dans les prisons, il faut que l'on arrête".
Ce jeudi 18 février 2016, les organisations syndicales devraient rencontrer le directeur interrégional de la mission Outre-mer pour lui faire part de ces événements.
Lors de ce mouvement d'humeur, les détenus ont également déploré que leur requêtes restaient souvent insatisfaites.
La direction aurait accepté de recevoir une délégation de prisonniers afin de négocier. Mais, a vrai dire, elle aurait surtout cherché à éviter que la situation s'envenime.
Une décision qui n'a pas du tout plu aux organisations syndicales. Elles craignent désormais la remise en question de leur autorité. Pour Patrick Damas, le secrétaire régional de l’UFAP - Les surveillants pénitentiaires, la direction du centre pénitentiaire n'a pas su gérer cette crise.
"Les leaders ont été reçus pour entendre leurs doléances. Ce que l'on reproche à la direction c'est qu'entre temps les détenus étaient dehors et qu'ils ne sont pas rentrés (...) Si l'on veut gagner un peu d'autorité dans la prison de Baie-Mahault, il faut faire autrement. Je pense que l'on fait trop de social dans les prisons, il faut que l'on arrête".
Ce jeudi 18 février 2016, les organisations syndicales devraient rencontrer le directeur interrégional de la mission Outre-mer pour lui faire part de ces événements.