Attaque à la tractopelle : 4 suspects déférés devant la Justice

Par 16/11/2024 - 05:00 • Mis à jour le 17/11/2024 - 00:29

L'enquête de police judiciaire a avancé. Après la spectaculaire attaque à la pelleteuse durant le blackout, ils étaient 4 identifiés, déférés puis présentés vendredi soir (15 novembre) en comparution immédiate à Pointe-à-Pitre. Âgés de 29 à 45 ans et interpellés cette semaine, ils sont soupçonnés d’avoir dérobé l'engin qui a servi à enfoncer les rideaux de fer de commerces dans la nuit du 25 au 26 octobre. Une demande de délai a été émise et accordée.

    Attaque à la tractopelle : 4 suspects déférés devant la Justice
Images réseaux sociaux blackout

La scène qui avait été filmée par des riverains et largement partagée ensuite sur les réseaux sociaux, montrait une tractopelle dérobée sur un chantier non loin, conduite en pleine rue Frébault, pour enfoncer les devantures de magasins. S’en sont suivis des pillages de bijouteries, commerces de téléphonie mobile par d’autres jeunes. Hier soir, ils étaient 4 suspects finalement identifiés et présentés à la barre correctionnelle. 

Soupçonnés de vol aggravé 

Deux Guadeloupéens et deux anglophones qui d’ailleurs ont eu recours à une interprète. Le plus âgé, Josué Beaucal, mais aussi, Meddy Hurgon, Mickel Clunes et Chenfil Charles, les deux derniers étant originaires de la Dominique. Poursuivis pour vol par ruse, effraction, ou escalade, l’un aussi pour détention d’arme à feu de catégorie B lors des perquisitions effectuées mercredi. 

Détention provisoire jusqu'au 13 décembre

Mais une demande de délai pour préparer leur défense a été formulée, vu l’ampleur du dossier, plus d’un millier de pages d’enquête et de procédure. Une requête acceptée car de droit en comparution immédiate. Se posait alors la question d’une détention provisoire ou non. En fonction des casiers et un risque de non représentation à la prochaine audience, les juges ont prononcé un mandat de dépôt pour tous jusqu’au 13 décembre.

Incidents d'audience à la fin

Notez qu’un des prévenus, mécontent de la décision, s’est emporté, il a dû être maîtrisé de force par les policiers de l’escorte et évacué immédiatement vers Fond Sarail. À l'issue, l'une des avocates a aussi fait savoir au tribunal qu'elle se désistait car elle aurait été victime durant les suspensions d'audience, d'un manque total de respect de la part de son client. 

 

 

 


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