Le nouveau service Oncofanm du CHUM a reçu sa première patiente
Les patientes atteintes de cancers gynécologiques ont désormais accès à une nouvelle unité qui intègre l'ensemble de chaîne de soins.
Hier, le service Oncofanm installé à la MFME a accueilli sa première patiente. Il s’agit du nouveau service d’oncologie, spécialisé dans les cancers gynécologique de la Martinique.
Pour l’heure d’une capacité de 10 places, il pourrait accueillir progressivement jusqu’à 30 patientes.
Cette unité de soin a un plusieurs objectifs. Désengorger le service d’oncologie de l’hôpital Clarac, réduire les délais d’attente et rendre plus fluide les parcours de soins des malades.
Agnès Froux, directrice adjointe du CHU de la Martinique, précise l'objectif de ce nouveau service.
Cette nouvelle unité s'inscrit dans un objectif de réduire les délais de prise en charge. En tout cas, nous avons bien conscience des limites de l'hôpital Clarac. Ensemble, collectivement, on a souhaité prioritairement ouvrir cette unité pour justement faciliter le parcours. C'est une unité de dix places. Aujourd'hui, nous avons eu le plaisir d'accueillir la première patiente et je l'espère que tout se passe au mieux pour les jours à venir et qu'on ait une augmentation de qui se fasse au fil de l'eau
Tous les moyens du CHU sont mobilisés pour assurer la réussite de ce projet malgré des finances contraintes
Depuis fin juillet, où le directeur général m'a confié cette mission de création de la copie de cette unité, tous les acteurs se sont mobilisés, que ça soit la pharmacie, la logistique, les achats, la direction des soins, les ressources humaines. Tout le monde s'est vraiment mobilisé pour que cette unité ouvre. C'est vrai qu'on avait un objectif d'ouvrir durant octobre Rose. À 15 jours près, aujourd'hui, on accueille notre première patiente, mais vraiment, je remercie les équipes
Betty, première patiente
Betty est la première patiente de ce service. En récidive de cancer, elle a connu les traitements à l’hôpital Clarac. Alors qu'elle était en pleine chimiothérapie, elle a accepté de confier ses premières impressions.
Effectivement, ça change. À Clarac, c'est vrai que la salle est beaucoup plus grande. Et puis, il y a des couleurs très agréables, un bleu très tendre. Et puis, on a un décor, une cascade d'eau qui tombe comme ça, qui apaise. Mais ici, il y a quand même une proximité, parce que l'équipe est très dévouée. Et puis une salle, c'est un peu une chambre, avec des couleurs assez chaudes. Donc, tout va bien. On a l'impression qu'on est... Comment dire ? Je ne vais pas dire un client, mais un patient privilégié avec une équipe autour qui est au petit soin
Ludivine Poulaille, infirmière dans le service d’Oncofanm, liste les avantages de cette nouvelle unité de soins.
Clarac tournait à 50, voire 60 patients. Donc, on peut comprendre qu'elles étaient fatigués. Et du coup, nous, ça nous permet de voir toutes les nouvelles patients et prodiguer les soins les plus proches. On a une capacité finale, en tout cas de 30 patients. Pour l'instant, on commence petit à petit, mais c'est quelque chose qui devrait bien tourner, je pense. Le service rassemble tous les cancers gynécologiques. Il y a peut-être un service qui sera plus affiné. Mettre dans un service de chirurgie gynécologique le service d'oncologie qui va avec, c'est quelque chose qui raccourcit les parcours pour nos patients et c'est quelque chose qui centralise la prise en charge. Donc, les patients ne voient véritablement que les mêmes médecins et pratiquement les mêmes infirmières, les mêmes aides-soignantes. Et du coup, elles se sentent un peu comme à la maison
Le personnel espère diviser par deux les temps d'attente pour les prises en charge des patientes.
