Il sabotait les freins des voitures de femmes qui refusaient ses avances
Un trentenaire, doué en mécanique, était présenté ce vendredi (8 novembre) devant la juridiction correctionnelle pointoise pour des dégradations très dangereuses à l'encontre d'une collègue de travail à Jarry. Suite à des avances refusées, l'individu aurait sectionné en cachette les freins du véhicule stationné. Pire, ce n'est pas la première fois qu'il commettrait ce genre d'actes dangereux. Combien d'accidents sont ainsi passés inaperçus ?
Edinhio Thomaseau, 31 ans, était poursuivi pour mise en danger avec risque immédiat de mort ou de blessures. Le 2 octobre dernier, une femme sortant du travail remarque des choses étranges sur son véhicule, garé sur un parking de Jarry. Elle décide de faire examiner la voiture par un garagiste professionnel à proximité. Ce dernier est affirmatif, il y a eu sabotage volontaire visant les freins. Ils ont été sectionnés.
Des avances auprès de femmes
La victime soupçonne un individu travaillant auprès d'elle, qui lui aurait fait des avances en aout dernier et qu'elle aurait refusé. Des rumeurs ont de plus déjà fait état de précédents le concernant, elle a donc eu raison de s'en méfier. Le suspect s'y connait très bien en mécanique et aurait déjà fait le coup à d'autres femmes par le passé, l'une a même eu le temps de faire un accident. Mais combien d'autres cas n'ont pas été détectés ? On l'ignore.
Des actes dangereux
Le prévenu a nié avoir fait des avances, il aurait agi sur un coup de tête, au hasard, après une frustration professionnelle. Selon le Parquet, on recense 3 cas similaires, voire une dizaine d’autres signalements auparavant. Système d'huile, dispositif de sécurité, axe de direction et même déboulonnage des roues. Des éléments cruciaux pouvant conduire à des drames. Notez que le mis en cause est pourtant déjà père avec une compagne enceinte d'un second enfant.
Plusieurs cas similaires
Le trentenaire a déjà été condamné l'an dernier pour des faits tout à fait similaires selon le ministère public. Il n'a pas su s'expliquer à la barre, ne sachant pas pourquoi il fait ça, il chercherait en vain un psychiatre. Faux ! a répondu la Procureure de la République, "on l'a après sa dernière sortie de détention, redirigé vers des spécialistes mais il n'y va pas", un suspect "sournois et dangereux". Le Tribunal Correctionnel a prononcé 2 ans de prison ferme avec mandat de dépôt, interdiction de contact et injonction de soins.