La lutte contre le trafic de chiens et de chats s'intensifie avec de nouvelles mesures
Par Karl LORAND
03/03/2016 - 13:17
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:23
Martinique
Il est désormais interdit de vendre en libre service des animaux domestiques sous peine de sanction ! Depuis le 1er janvier, de nouvelles obligations sont mises en place afin de lutter contre le trafic de chiots et de chats ! Cette nouvelle réglementation qui a été décidée par le ministère de l'agriculture s'adresse particulièrement aux éleveurs et aux animaleries.
Tous les vendeurs d'animaux de compagnie doivent désormais se procurer un
numéro SIREN, avoir un diplôme reconnu et disposer de locaux
aux normes...Et il n'y aura pas d'exception ! C'est là un moyen
supplémentaire pour protéger les animaux domestiques et de rassurer les
futurs clients (bonne santé, suivi etc...).
Pour rappel depuis 1999, ces animaux doivent être immatriculés mais ce n'est pas toujours le cas au grand regret de la SPA qui accueille de nombreux animaux errants parfois issus d'élevages illégaux. Il est vrai qu'en plus du bouche à oreille, le marché illicite des ses animaux se fait également sur internet mais désormais le vendeur est obligé de remettre au nouveau propriétaire une série de documents faisant référence à la vente mais aussi au pédigrée de l'animal.
Sur le site de la DAAF de Martinique, on trouve à présent un message à l'attention des éleveurs qui alerte sur les mauvaises pratiques de certains vendeurs d'animaux de compagnie. Mais qu'est-ce qui change concrètement pour l'acheteur? Yann Fitte Duval est éleveur de cane corso depuis 10 ans , il s'est prononcé sur cette mesure qu'il juge"très interessante pour l'acheteur".
A travers cette décision l'Etat espère entre autres une diminution du nombre de chiens errants mais également une diminution du nombre d'arnaques; Nadiège Carel de la SPA espère que cela "va un peu plus cadrer les choses pour qu'il y ait moins d'animaux en souffrance".
L'Etat a tout de même misé sur le porte monnaie des contrevenants... en effet, la sanction si cette nouvelle mesure n'est pas respectée peut aller de 750 à 7500 euros d'amende.
Audrey Ollon et Peggy Saint-Ville
Pour rappel depuis 1999, ces animaux doivent être immatriculés mais ce n'est pas toujours le cas au grand regret de la SPA qui accueille de nombreux animaux errants parfois issus d'élevages illégaux. Il est vrai qu'en plus du bouche à oreille, le marché illicite des ses animaux se fait également sur internet mais désormais le vendeur est obligé de remettre au nouveau propriétaire une série de documents faisant référence à la vente mais aussi au pédigrée de l'animal.
Sur le site de la DAAF de Martinique, on trouve à présent un message à l'attention des éleveurs qui alerte sur les mauvaises pratiques de certains vendeurs d'animaux de compagnie. Mais qu'est-ce qui change concrètement pour l'acheteur? Yann Fitte Duval est éleveur de cane corso depuis 10 ans , il s'est prononcé sur cette mesure qu'il juge"très interessante pour l'acheteur".
A travers cette décision l'Etat espère entre autres une diminution du nombre de chiens errants mais également une diminution du nombre d'arnaques; Nadiège Carel de la SPA espère que cela "va un peu plus cadrer les choses pour qu'il y ait moins d'animaux en souffrance".
L'Etat a tout de même misé sur le porte monnaie des contrevenants... en effet, la sanction si cette nouvelle mesure n'est pas respectée peut aller de 750 à 7500 euros d'amende.
Audrey Ollon et Peggy Saint-Ville