Des martiniquais poursuivis pour pédopornographie
Par Xavier CHEVALIER
09/03/2016 - 12:46
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:23
Martinique
Initialement prévu en août dernier, le procès de cinq martiniquais débute aujourd’hui. Ils ont été interpellés en possession de matériel pédopornographique grâce à un logiciel révolutionnaire.
C’est aujourd’hui, mercredi 9 mars 2016, au tribunal correctionnel de
Fort-de-France que s’ouvre le procès de cinq martiniquais, arrêtés en
possession de matériel pédopornographique.
Les prévenus, âgés de 35 à 50 ans, ont été mis en examen pour détention, transmission, diffusion d’images et de vidéos pédopornographiques.
Durant l’enquête, les gendarmes français ont utilisé pour la première fois en Martinique un logiciel américain.
C’est en février 2015 que tout a débuté. Une collaboration se met en place des deux côtés de l’Atlantique. Les gendarmes français et américains se mettent d’accord pour travailler ensemble.
Car le logiciel régulièrement utilisé dans l’hexagone par les services centraux des renseignements criminels de la gendarmerie ne permet pas de repérer les consommateurs de vidéos et photos pédopornographiques dans la zone Caraïbes-Amériques, qu'on soupçonne d'être de plus en plus nombreux. La France ne dispose pas d’outils pour les localiser.
Les gendarmes français se réunissent donc avec leurs homologues américains de la « National Crim Agency » et le travail commence. Le logiciel américain très performant a l’avantage d’identifier dans une zone géographique ciblée, la Martinique, les contrevenants. Les images sont captées et les gendarmes remontent à l’IP de l’ordinateur. Puis, on contacte les opérateurs pour réquisitionner les adresses. Ce programme permet de voir aussi la fréquence des visites de ces sites.
Le logiciel travaille en permanence et peut repérer tous les contrevenants à qui viendrait l’idée d’aller sur ce type de site juste pour regarder ou pour télécharger. Ce logiciel parfaitement au point a fait toutes ses preuves et permet régulièrement de remonter à ces cyber délinquants. C’est en quelque sorte un avertissement à tous les consommateurs potentiels de ce type d’images.
Fort de ce logiciel, le commandant de gendarmerie Jean-Luc Larcher déconseille aux individus qui seraient tentés de visiter ces sites pédopornographiques de s’y rendre. Il rappelle que le fait de transférer ces images est illégal.
Xavier Chevalier et Yvonne Guilon
Les prévenus, âgés de 35 à 50 ans, ont été mis en examen pour détention, transmission, diffusion d’images et de vidéos pédopornographiques.
Durant l’enquête, les gendarmes français ont utilisé pour la première fois en Martinique un logiciel américain.
C’est en février 2015 que tout a débuté. Une collaboration se met en place des deux côtés de l’Atlantique. Les gendarmes français et américains se mettent d’accord pour travailler ensemble.
Car le logiciel régulièrement utilisé dans l’hexagone par les services centraux des renseignements criminels de la gendarmerie ne permet pas de repérer les consommateurs de vidéos et photos pédopornographiques dans la zone Caraïbes-Amériques, qu'on soupçonne d'être de plus en plus nombreux. La France ne dispose pas d’outils pour les localiser.
Les gendarmes français se réunissent donc avec leurs homologues américains de la « National Crim Agency » et le travail commence. Le logiciel américain très performant a l’avantage d’identifier dans une zone géographique ciblée, la Martinique, les contrevenants. Les images sont captées et les gendarmes remontent à l’IP de l’ordinateur. Puis, on contacte les opérateurs pour réquisitionner les adresses. Ce programme permet de voir aussi la fréquence des visites de ces sites.
Le logiciel travaille en permanence et peut repérer tous les contrevenants à qui viendrait l’idée d’aller sur ce type de site juste pour regarder ou pour télécharger. Ce logiciel parfaitement au point a fait toutes ses preuves et permet régulièrement de remonter à ces cyber délinquants. C’est en quelque sorte un avertissement à tous les consommateurs potentiels de ce type d’images.
Fort de ce logiciel, le commandant de gendarmerie Jean-Luc Larcher déconseille aux individus qui seraient tentés de visiter ces sites pédopornographiques de s’y rendre. Il rappelle que le fait de transférer ces images est illégal.
Xavier Chevalier et Yvonne Guilon