Les étudiants du campus de Schœlcher privés de Bibliothèque Universitaire jusqu'à nouvel ordre
Par Jean-Philippe LUDON, @jpludonrci
10/03/2016 - 13:30
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:23
Martinique
Les étudiants du campus universitaire de Schœlcher en Martinique n'ont plus accès à la bibliothèque universitaire (BU) depuis le lundi 7 mars 2016. La décision a été prise par la présidente de l'Université des Antilles Corinne Mencé-Caster. La fermeture de la BU "jusqu'à nouvel ordre" est justifiée par la présence d'un important stock d'archives dans un vide sanitaire et les risques qu'il constitue pour la sécurité du personnel et des étudiants.
BU fermée, à partir du lundi 7 mars 2016 - 14 heures
30 et jusqu'à nouvel ordre ! Le communiqué de la présidence de
l'Université des Antilles apposé sur la vitre de la porte d'entrée de la
bibliothèque universitaire (BU) ne laisse pas de doute. La décision a été
prise par Corinne Mencé-Caster après une ultime réunion avec les services
de l'université, du rectorat, de la préfecture, du SDIS (incendie et
secours) et des Archives ex-départementales.
A l'origine de la décision, un volume impressionnant d'archives appartenant pour une part (90%) à l'ex-conseil régional et pour l'autre (10%), à l'institut océanographique de la principauté de Monaco stocké dans le vide sanitaire sous la BU. Cela ne date pas d'aujourd'hui. Il existe même une convention qui l'autorise. Elle a été signée par le Céregmia et son ex-directeur Fred Célimène. Cette affirmation de Corinne Mencé-Caster est aussitôt contestée par le mis en cause. Fred Célimène rétorque que la convention porte au contraire la signature de la présidence de l'université. Enième épisode dans le dossier du Céregmia ?
Lors d'une conférence de presse au lendemain de sa décision, Corinne Mencé-Caster a tenu à faire la "genèse" de cette affaire d'archives devant la presse :
En tout cas, certains étudiants ont du mal à comprendre et ne veulent "pas être les victimes". Si l'on en croit un appel à la mobilisation lancé par eux "contre la fermeture de la BU" en pleine période d'examen. "Aujourd'hui, nos examens approchent, nos partiels ont commencé et ils décident de fermer notre lieu de travail". (...) depuis 5 ans des archives sont entreposées dans les sous-sols de la BU et aucune solution n'a été trouvée pour retirer ses archives..."
En fait de solution, il y en a eu. D'abord parce que la convention prévoyait un dépôt temporaire des archives puis leur transfert dans un bâtiment en construction à l'arrière du musée du Père Pinchon sur la route de Didier à Fort-de-France. Précision rappelée par Aurélie Nella, conseillère exécutive en charge de l'enseignement supérieur à la CTM. "La durée était de 15 mois et puis les choses se sont éternisées et dans le même temps, le bâtiment en cours de finition qui était voué à accueillir ces archives a pris également du retard".
En attendant des solutions alternatives sont à l'étude, assure l'université, pour limiter au maximum la gêne occasionnée par la fermeture jusqu'à nouvel ordre de la bibliothèque universitaire.
Jean-Philippe Ludon avec Pascale Lavenaire et Clara Vincent
@jpludonrci
A l'origine de la décision, un volume impressionnant d'archives appartenant pour une part (90%) à l'ex-conseil régional et pour l'autre (10%), à l'institut océanographique de la principauté de Monaco stocké dans le vide sanitaire sous la BU. Cela ne date pas d'aujourd'hui. Il existe même une convention qui l'autorise. Elle a été signée par le Céregmia et son ex-directeur Fred Célimène. Cette affirmation de Corinne Mencé-Caster est aussitôt contestée par le mis en cause. Fred Célimène rétorque que la convention porte au contraire la signature de la présidence de l'université. Enième épisode dans le dossier du Céregmia ?
Lors d'une conférence de presse au lendemain de sa décision, Corinne Mencé-Caster a tenu à faire la "genèse" de cette affaire d'archives devant la presse :
En tout cas, certains étudiants ont du mal à comprendre et ne veulent "pas être les victimes". Si l'on en croit un appel à la mobilisation lancé par eux "contre la fermeture de la BU" en pleine période d'examen. "Aujourd'hui, nos examens approchent, nos partiels ont commencé et ils décident de fermer notre lieu de travail". (...) depuis 5 ans des archives sont entreposées dans les sous-sols de la BU et aucune solution n'a été trouvée pour retirer ses archives..."
En fait de solution, il y en a eu. D'abord parce que la convention prévoyait un dépôt temporaire des archives puis leur transfert dans un bâtiment en construction à l'arrière du musée du Père Pinchon sur la route de Didier à Fort-de-France. Précision rappelée par Aurélie Nella, conseillère exécutive en charge de l'enseignement supérieur à la CTM. "La durée était de 15 mois et puis les choses se sont éternisées et dans le même temps, le bâtiment en cours de finition qui était voué à accueillir ces archives a pris également du retard".
En attendant des solutions alternatives sont à l'étude, assure l'université, pour limiter au maximum la gêne occasionnée par la fermeture jusqu'à nouvel ordre de la bibliothèque universitaire.
Jean-Philippe Ludon avec Pascale Lavenaire et Clara Vincent
@jpludonrci