Dégradations et blessure par arme à feu, jugés au tribunal judiciaire de Basse-Terre

Par 23/10/2024 - 06:00

Hier soir (22 octobre), lors de deux dossiers, dont l'un aurait pu se retrouver devant la cour d'assises, le tribunal judiciaire de Basse-Terre s'est montré impitoyable. Florian Tagliamento a été condamné à 6 années d'emprisonnement, dont 1 an avec sursis probatoire pour avoir fait feu à Trois-Rivières sur un motard. Et David Benjamin à 12 mois d'emprisonnement, dont 6 mois ferme pour avoir dégradé 13 véhicules à Capesterre Belle-Eau.

    Dégradations et blessure par arme à feu, jugés au tribunal judiciaire de Basse-Terre
Photo d'illustration

6 années d'emprisonnement, dont 1 an avec sursis Florian Tagliamento, une position ferme du tribunal de Basse-Terre envers cet Abymien de 25 ans qui avait utilisé une arme à feu de calibre 12 pour blesser sérieusement un motard qui n'avait pourtant aucun compte à lui rendre.

Un tir gratuit

Un tir gratuit dans cette affaire qui aurait pu se traduire en tentative d'homicide devant une cour d'assises, où il aurait pu encourir une peine beaucoup plus lourde. Des faits produits à Trois-Rivières dans la nuit du 30 avril au 1er mai dernier.

Florian Tagliamento n'est pas un inconnu pour la justice puisqu'il avait déjà été condamné le 14 octobre 2020 par le tribunal correctionnel de Pointe-à-Pitre pour des faits de violence avec arme. L'individu se trouvait donc en état de récidive. Une récidive accentuée de recel de biens provenant d'un vol et d'usage de fausse plaque ou de fausse inscription apposée sur un véhicule à moteur ou remorque.

Des dégradations inexpliquées

Le cas de David Benjamin, un Capesterrien de 31 ans, est différent. Le 12 septembre dernier, il a dégradé pas moins de 13 véhicules à Capesterre Belle-Eau. D'autres dégradations survenues deux jours plus tôt auraient pu lui être attribuées, mais elles n'ont pas été retenues par le tribunal qui lui a infligé 12 mois de prison, dont 6 avec sursis probatoire pendant 2 ans. Une condamnation qui a tenu compte du fait que l'homme se contentait de dégrader les véhicules sans rien emporter pour autant. Un comportement surprenant, pas toujours évident à expliquer même par les spécialistes qui ont eu à s'entretenir avec lui.

Les deux hommes se sont vu confirmer leur maintien en détention.

 

 


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