7 magistrats de la Cour de cassation cités à comparaître
Par Karl LORAND
24/03/2016 - 13:19
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:23
Martinique
7 magistrats de la Cour de cassation sont cités à comparaître devant le tribunal correctionnel de Paris ce mardi 29 mars 2016. Pour rappel, le 5 février 2013, ces mêmes magistrats avaient cassé la décision de la Cour d’appel de Martinique, qui avait condamné Alain Huygues Despointes pour apologie de crime contre l’humanité, pour des propos tenus lors du reportage "les derniers maîtres de la Martinique" diffusé en 2009.
La juridiction avait estimé que la loi Taubira, sur laquelle s’appuyait
les demandeurs, n’était qu’une loi à caractère mémorielle et
non-normative. Loin de lâcher l'affaire, le Mouvement International
pour les Réparations, a donc attaqué les juges pour cet arrêt
qu’ils jugent discriminatoire.
"Nous combattons cet arrêt, nous avons droit à réparation !" a martelé Garcin Malsa, le président du MIR.
"Ce qui est important pour nous, c'est que l'on reconnaisse que nous sommes des êtres humains de manière pleine et entière et que nous avons le droit à réparation"
Les avocats du MIR sont déterminés à se faire entendre. "Monsieur Hughes Despointes c'est un épiphénomène ! Ce qu'il a dit était raciste, et à la suite nous savons que les plus hauts magistrats de l'Etat français ont cautionné. Ce qui est important pour nous, c'est que l'on reconnaisse que nous sommes des êtres humains de manière pleine et entière et que nous avons le droit à réparation, le droit à cette dignité", a indiqué Claudette Duhamel, une des avocates du MIR.
L'action est menée également par le Mouvement pour une Nouvelle Humanité. D’autres associations locales et hexagonales devraient en outre se porter partie civile dans cette affaire.
Audrey Ollon et Cédric Catan
"Nous combattons cet arrêt, nous avons droit à réparation !" a martelé Garcin Malsa, le président du MIR.
"Ce qui est important pour nous, c'est que l'on reconnaisse que nous sommes des êtres humains de manière pleine et entière et que nous avons le droit à réparation"
Les avocats du MIR sont déterminés à se faire entendre. "Monsieur Hughes Despointes c'est un épiphénomène ! Ce qu'il a dit était raciste, et à la suite nous savons que les plus hauts magistrats de l'Etat français ont cautionné. Ce qui est important pour nous, c'est que l'on reconnaisse que nous sommes des êtres humains de manière pleine et entière et que nous avons le droit à réparation, le droit à cette dignité", a indiqué Claudette Duhamel, une des avocates du MIR.
L'action est menée également par le Mouvement pour une Nouvelle Humanité. D’autres associations locales et hexagonales devraient en outre se porter partie civile dans cette affaire.
Audrey Ollon et Cédric Catan