Le dauphin de l'Anse Figuier : le Réseau d’Observation des Cétacés En Martinique (ROCEM) en alerte
Par Stage
28/03/2016 - 20:53
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:22
Martinique
Le Réseau d'Observation des Cétacés En Martinique (ROCEM) reste vigilant après l'échouage, dimanche 27 mars 2016, sur la plage de l'Anse Figuier à Rivière-Pilote (Martinique) d'un dauphin. Le cétacé, manifestement désorienté, a pu reprendre le large grâce à l'aide des baigneurs présents en ce dimanche de Pâques. Mais les membres du ROCEM restent vigilants car il n'est pas impossible que le dauphin aille s'échouer de nouveau sur une plage voisine du sud de l'île.
Les bénévoles du Réseau d'Observation des Cétacés En Martinique (ROCEM)
restent vigilants après la découverte dimanche 27 mars sur la plage
de l'Anse Figuier à Rivière-Pilote d'un dauphin
manifestement désorienté.
Grâce à l'intervention des baigneurs d'abord, nombreux en ce dimanche de Pâques, le cétacé avait pu reprendre le large, le jour même en fin d'après-midi.
Les pompiers alertés accompagnés par les spécialistes de la direction de l'environnenement (DEAL) et du ROCEM avaient ensuite pris le relais des baigneurs pour faciliter le retour du dauphin vers la haute mer.
Est-il pour autant définitivement tiré d'affaire ?
Rien n'est moins sûr. Les militants du ROCEM en sont bien conscients. Pour l'un d'eux, Benjamin de Montgolfier, plusieurs raisons peuvent expliquer l'arrivée sur la plage de l'Anse Figuier du mammifère marin.
"Il y a beaucoup de causes possibles. C'est peut-être parce qu'il est malade ou qu'il est fatigué. Il n'arrive plus à se déplacer en même temps que le reste du groupe et il finit par se rapprocher des côtes.
Il peut être aussi désorienté. On sait que toute la partie de l’oreille interne et le système d’écholocation permettent aux cétacés de se repérer et de se diriger.
Et qu' en outre, les perturbations acoustiques peuvent être très importantes et très néfastes pour l’orientation des dauphins. Si l’animal ne peut plus se repérer au niveau spatial, il finit par se retrouver sur une plage".
C'est pour cette raison que le ROCEM a envoyé ses bénévoles sur les plages situées entre le Marin et Sainte-Luce afin de s'assurer que ce dauphin n'aille pas s'échouer de nouveau.
Des règles à respecter... Les bénévoles du ROCEM ont reçu une formation leur permettant d'approcher ces mamimifères marins en respectant des règles de sécurité, tant pour eux que pour les animaux.
Il est important de rappeler ou de savoir, si vous retrouvez un animal marin échoué ou en difficulté, qu'il ne faut pas s’en approcher. La première chose à faire est d'alerter les autorités habilitées comme la gendarmerie, les pompiers ou les organisations environnementales agréées.
Les cétacés et les tortues sont en effet des animaux protégés. Il est interdit à toute personne sans formation spéciale de rentrer en contact avec ces animaux même s'ils sont morts. Même une carcasse de cétacé ou de tortue ne peut pas être manipulée par quelqu'un qui n'est pas habilité.
De surcroît, même mort, l'animal marin peut représenter un risque pour l'homme en lui transmettant un virus par exemple.
Veranika Chyhir avec Xavier Chevalier
Jean-Philippe Ludon, @jpludonrci
Grâce à l'intervention des baigneurs d'abord, nombreux en ce dimanche de Pâques, le cétacé avait pu reprendre le large, le jour même en fin d'après-midi.
Les pompiers alertés accompagnés par les spécialistes de la direction de l'environnenement (DEAL) et du ROCEM avaient ensuite pris le relais des baigneurs pour faciliter le retour du dauphin vers la haute mer.
Est-il pour autant définitivement tiré d'affaire ?
Rien n'est moins sûr. Les militants du ROCEM en sont bien conscients. Pour l'un d'eux, Benjamin de Montgolfier, plusieurs raisons peuvent expliquer l'arrivée sur la plage de l'Anse Figuier du mammifère marin.
"Il y a beaucoup de causes possibles. C'est peut-être parce qu'il est malade ou qu'il est fatigué. Il n'arrive plus à se déplacer en même temps que le reste du groupe et il finit par se rapprocher des côtes.
Il peut être aussi désorienté. On sait que toute la partie de l’oreille interne et le système d’écholocation permettent aux cétacés de se repérer et de se diriger.
Et qu' en outre, les perturbations acoustiques peuvent être très importantes et très néfastes pour l’orientation des dauphins. Si l’animal ne peut plus se repérer au niveau spatial, il finit par se retrouver sur une plage".
C'est pour cette raison que le ROCEM a envoyé ses bénévoles sur les plages situées entre le Marin et Sainte-Luce afin de s'assurer que ce dauphin n'aille pas s'échouer de nouveau.
Des règles à respecter... Les bénévoles du ROCEM ont reçu une formation leur permettant d'approcher ces mamimifères marins en respectant des règles de sécurité, tant pour eux que pour les animaux.
Il est important de rappeler ou de savoir, si vous retrouvez un animal marin échoué ou en difficulté, qu'il ne faut pas s’en approcher. La première chose à faire est d'alerter les autorités habilitées comme la gendarmerie, les pompiers ou les organisations environnementales agréées.
Les cétacés et les tortues sont en effet des animaux protégés. Il est interdit à toute personne sans formation spéciale de rentrer en contact avec ces animaux même s'ils sont morts. Même une carcasse de cétacé ou de tortue ne peut pas être manipulée par quelqu'un qui n'est pas habilité.
De surcroît, même mort, l'animal marin peut représenter un risque pour l'homme en lui transmettant un virus par exemple.
Veranika Chyhir avec Xavier Chevalier
Jean-Philippe Ludon, @jpludonrci