Travaux agglomération pointoise : les professionnels s'impatientent
Par Anaelle EDOM
01/04/2016 - 16:50
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:22
Guadeloupe
La fédération régionale du bâtiment et des travaux publics de la Guadeloupe déplore que les travaux engagés dans les secteurs du Raizet, de Grand Camp et de Pointe-à-Pitre prennent plus de temps que prévu. Ces retards pourraient avoir de lourdes conséquences pour leurs activités. Mais pourquoi ces chantiers stagnent-ils ? Selon José Garddarkhan, les entreprises effectuant les travaux n'ont pas recu, notemment de Bercy, un certain nombre d'autorisation.
Si vous êtes de l'agglomération pointoise, vous avez sûrement dû
apercevoir, les nombreux travaux de rénovation s’opérant dans plusieurs
quartiers tels que le Raizet, Grand Camp et Bergevin.
Des travaux entrepris par la communauté d'agglomération Cap Excellence, la Société Immobilière de la Guadeloupe (SIG) et l'Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine (ANRU).
Si certains peuvent assurer que ces rénovations apporteront des bénéfices économiques pour le secteur du BTP ou pour l’artisanat guadeloupéen - Et ce, en fonction du nombre de bâtiments construits ou du nombre d’emploi que cela va générer - la réalité est tout autre.
Les travaux n'avancent plus et les acteurs du projet commencent à s'impatienter. En effet, ces retards représenteraient une perte pour leurs activités.
Ces délais rallongées s'expliqueraient par l’absence d’agréments, donnés par certaines d'institutions nationales comme le ministère des Finances et des Comptes publics.
Sur les ondes de RCI Guadeloupe, José Gaddarkhan, le président de la fédération régionale du bâtiment et des travaux publics de la Guadeloupe a rappelé que la rénovation urbaine des Abymes et de Pointe-à-Pitre est actuellement le projet plus important réalisé en France. Mais, selon lui, il présente une difficulté.
"Pour démolir et reconstruire, il faut déjà reloger les gens qui sont dans les bâtiments (...) Dans le logement social, nous avons une part de défiscalisation qui est assujettie à des agréments par Bercy. Aujourd'hui, c'est assez long, cela peut prendre 2 ans, 3 ans".
Concrètement, à l'approche de la fin du volet 1 du Programme National de Rénovation Urbaine (PNRU), la fédération régionale du bâtiment regrette que les entreprises en charge du marché n'ont toujours pas pu arriver à terminer les différents chantiers.
Des travaux entrepris par la communauté d'agglomération Cap Excellence, la Société Immobilière de la Guadeloupe (SIG) et l'Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine (ANRU).
Si certains peuvent assurer que ces rénovations apporteront des bénéfices économiques pour le secteur du BTP ou pour l’artisanat guadeloupéen - Et ce, en fonction du nombre de bâtiments construits ou du nombre d’emploi que cela va générer - la réalité est tout autre.
Les travaux n'avancent plus et les acteurs du projet commencent à s'impatienter. En effet, ces retards représenteraient une perte pour leurs activités.
Ces délais rallongées s'expliqueraient par l’absence d’agréments, donnés par certaines d'institutions nationales comme le ministère des Finances et des Comptes publics.
Sur les ondes de RCI Guadeloupe, José Gaddarkhan, le président de la fédération régionale du bâtiment et des travaux publics de la Guadeloupe a rappelé que la rénovation urbaine des Abymes et de Pointe-à-Pitre est actuellement le projet plus important réalisé en France. Mais, selon lui, il présente une difficulté.
"Pour démolir et reconstruire, il faut déjà reloger les gens qui sont dans les bâtiments (...) Dans le logement social, nous avons une part de défiscalisation qui est assujettie à des agréments par Bercy. Aujourd'hui, c'est assez long, cela peut prendre 2 ans, 3 ans".
Concrètement, à l'approche de la fin du volet 1 du Programme National de Rénovation Urbaine (PNRU), la fédération régionale du bâtiment regrette que les entreprises en charge du marché n'ont toujours pas pu arriver à terminer les différents chantiers.