Vie chère : les salariés de deux hypermarchés débrayent pendant 45 minutes
Une nouvelle action est menée ce matin (2 octobre) dans un hypermarché Leclerc pour la baisse des prix alors que les salariés de deux hypermarchés Carrefour ont cessé le travail momentanément pour dénoncer des salaires jugés trop bas.
Les actions coup de poing contre la vie chère se poursuivent aujourd’hui, au lendemain de la grande mobilisation des syndicats hier (mardi 1er octobre).
Ce matin, une partie des salariés des hypermarchés Carrefour Océanis (Robert) et Carrefour Génipa (Ducos) a débrayé pendant 45 minutes.
Ce mouvement très ponctuel, soutenu par la CGTM, vise à réclamer de meilleurs salaires, comme l'explique Jean-Luc Larmure, délégué syndical à Océanis Robert
On était regroupés ensemble, Carrefour Génipa à Ducos et Carrefour Océanis au Robert. Tout a augmenté, les coûts ont augmenté mais nous, le salaire, il n'augmente pas. On a décidé de se mettre debout pendant 45 minutes pour pouvoir revendiquer notre salaire qui est trop bas. On demande 2 000 euros nets de salaire.
Après cette première action, le travail a repris mais les salariés n'excluent pas de « revenir dessus » dans les prochains jours.
Les militants du RPPRAC au Rond-Point et à la Galleria
De leur côté, les militants du RPPRAC (Rassemblement pour la Protection des Peuples et des Ressources Afro-Caribéennes) sont, eux mobilisés du côté du centre commercial le Rond-Point, à Fort-de-France, avec une nouvelle opération de « courses fictives ».
Avec l’ancienne secrétaire générale de la CGTM, Ghislaine Joachim-Arnaud à leurs côtés, ils scandent la baisse des prix mais aussi la revalorisation des salaires.
L'enseigne a finalement baissé rideaux ce mercredi.
Les militants se sont ensuite rendus à la Gallaria (Lamentin), où, là aussi, l'enseigne a fermé ses portes.