Péyi-A s’interroge sur la réduction des dépendances et la question de la souveraineté
Dans ce contexte de mobilisation contre la vie chère, le parti Péyi-A s’est réuni dans un espace d’échange à la villa Laguerre à Rivière-Salée ce samedi 28 septembre. Durant deux journées, la formation politique propose un temps de réflexion sur des thématiques avec les adhérents du parti.
Hier plusieurs experts ont pris la parole pour alimenter les échanges qui ont lieu ce dimanche en trois groupes de travail avec pour thématiques les « instances de gouvernance », « principes, doctrines et valeurs » et « calendrier et stratégies électorales ».
Parmi les intervenants de la journée de samedi figuraient notamment le président de la Cippa (Comité d’initiative pour un projet politique alternatif), Alain Plaisir, en direct de la Guadeloupe, ou encore le chercheur Kenjah Yerro.
Pour Jean-Philippe Nilor, coprésident de Peyi-a, le séminaire permet de repenser le socle de valeurs du parti politique pour ensuite avec une action plus adaptée
Il y a l'urgence de la situation sociale, mais un parti politique doit pouvoir, malgré l'urgence de la situation, se rassembler pour réfléchir à des stratégies et pour réfléchir à des discours, à des contenus idéologiques. C'est le pari que nous faisons. C'est-à-dire que nous considérons qu'être dans l'extrême urgence, c'est une caractéristique des pays qui subissent le mal développement. Et nous avons la prétention de dire que nous devons sortir de ce mal développement. Ce n'est pas parce qu'il y a le feu que nous ne devons pas réfléchir.
Une réflexion qui se poursuit donc ce dimanche.