Zoom sur les fonds marins de la Martinique
Par Stage
26/04/2016 - 17:09
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:22
Martinique
Une mission d’exploration de la biodiversité marine de la Martinique est organisée par le Muséum d’Histoire Naturelle de Paris. 40 scientifiques viendront travailler sur la côte Caraïbe et Atlantique, avec l’objectif de répertorier les espèces rares et améliorer la gestion de nos fonds marins.
Une mission internationale d’exploration des eaux de la Martinique est en
cours de préparation à Paris. Elle se déroulera du 5 septembre à 11
octobre 2016, sur la côte Caraïbe, puis sur la façade atlantique.
Une équipe de 40 scientifiques des pays de la Caraïbes et d’Europe viendront répertorier les espèces qui sont encore peu connues par les biologistes.
« La plupart des espèces qui constituent la biodiversité de la planète sont des espèces petites et rares sur lequel il y a très peu de spécialistes et même déficit de spécialistes », explique Philippe Bouchet, zoologiste, professeur au Muséum d’Histoire Naturelle de Paris et chargé des grandes expéditions.
Parfois, il faut des années pour qu’une espèce nouvelle reçoive une identité et un nom. L’inventaire fait au cours de cette expédition sera disponible dans 2 ans pour la plupart des espèces. Pour les plus rares, l’identification pourra prendre jusqu’à 100 ans.
« On a une équipe qui a l’habitude de faire fonctionner ces expéditions. Chaque expédition a un contexte particulier, on souhaite faire participer des nouveaux-venus et bénéficier d’expertises des personnes qu’on n’a pas eu encore l'occasion d’impliquer ».
Le travail des spécialistes sera appuyé sur les technologies les plus modernes comme séquençage de l’ADN, la prise des images numériques.
Veranika Chyhir et Pascal Lavenaire
Une équipe de 40 scientifiques des pays de la Caraïbes et d’Europe viendront répertorier les espèces qui sont encore peu connues par les biologistes.
« La plupart des espèces qui constituent la biodiversité de la planète sont des espèces petites et rares sur lequel il y a très peu de spécialistes et même déficit de spécialistes », explique Philippe Bouchet, zoologiste, professeur au Muséum d’Histoire Naturelle de Paris et chargé des grandes expéditions.
Parfois, il faut des années pour qu’une espèce nouvelle reçoive une identité et un nom. L’inventaire fait au cours de cette expédition sera disponible dans 2 ans pour la plupart des espèces. Pour les plus rares, l’identification pourra prendre jusqu’à 100 ans.
« On a une équipe qui a l’habitude de faire fonctionner ces expéditions. Chaque expédition a un contexte particulier, on souhaite faire participer des nouveaux-venus et bénéficier d’expertises des personnes qu’on n’a pas eu encore l'occasion d’impliquer ».
Le travail des spécialistes sera appuyé sur les technologies les plus modernes comme séquençage de l’ADN, la prise des images numériques.
Veranika Chyhir et Pascal Lavenaire