Pour une presse libre, la société doit s’impliquer

Par 03/05/2016 - 17:00 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:21

Le 3 mai est la Journée Mondiale de la Liberté de la Presse. Comparativement à d’autres pays, les journalistes en Martinique bénéficient d'une grande liberté. Pourtant, de nombreux défis se posent aujourd’hui face à la qualité de l’information.

    Pour une presse libre, la société doit s’impliquer
Depuis 23 ans, le 3 mai est célébré par les journalistes du monde entier comme la Journée Mondiale de la Liberté de la Presse. Dans de nombreux coins du monde, les principes de la liberté d’expression sont atteints. Les journalistes sont souvent arrêtés, emprisonnés, torturés ou soumis à d’autres formes de pression.

Comparativement à d’autres pays, en Martinique, les journalistes bénéficient de la liberté de parole. C’est un atout très important non seulement pour les représentants du métier, mais pour la société entière. Et pour l’entretenir, il faudra des efforts communs.

« Cette liberté doit vivre aussi grâce aux citoyens parce que la presse est toujours à l’image de la société dans laquelle elle est. Si la société est frileuse, la presse sera frileuse. Nous avons besoins des gens qui font confiance à leur presse. C’est aussi de notre rôle de donner confiance, mais il est vrai qu’il faut absolument que nous soyons tous ensemble pour avoir la presse que l’on mérite », selon Cécile Evrard, membre du Club Presse Martinique.

Il existe toujours des menaces qui peuvent atteindre les droits de l’accès à l’information, à la liberté d’expression. Les raisons économiques pèsent et c’est surtout dans le domaine de la politique qu’il faut être très vigilant. Parfois les journalistes sont déroutés.

« Il est vrai qu’au niveau des pouvoirs politiques il faudra vraiment se méfier les prochaines années. On voit, par exemple, fleurir de plus en plus des gens qui relaient les informations, les gens qui sont bien placés d’un point de vue politique. Ils font circuler les informations d’une manière anonyme ».

La Journée Mondiale de la Liberté de la Presse a été proclamée par l’Assemblée Générale des Nations Unis en 1993.

Veranika Chyhir et Yvonne Guillon


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