Sécurité en Martinique, « mission flash », baisse des prix : les réponses du préfet Jean-Christophe Bouvier à RCI
Au lendemain de nouvelles violences à Sainte-Thérèse et alors que la situation reste très tendue ce mardi 17 septembre, le représentant de l’État a accepté de répondre aux questions de notre radio. L’entretien en vidéos à retrouver ici.
Au lendemain de nouvelles scènes d'émeutes à Sainte-Thérèse et alors que la situation reste encore très tendue ce mardi après-midi, le préfet de Martinique Jean-Christophe Bouvier a accepté de répondre aux questions de RCI et de Jessica Dantin-Haustant.
Les violences et la sécurité
Le préfet s'est dit solidaire avec les Martiniquais et les Martiniquaises qui ont eu leur voiture brûlée ce matin, ou n'ont pu prendre le bus pour aller travailler. Mais aussi de façon « très forte » vis-à-vis des policiers et des gendarmes « qui ont été pris pour cible ».
Alors que les craintes d'une nouvelle nuit violence, Jean-Christophe Bouvier se dit déterminé à travailler au plus proche avec les forces de sécurité « pour que ce rétablissement de la sécurité soit effectif au bénéfice des Martiniquaises et des Martiniquais ».
Notre objectif, c'est de bien distinguer l'investissement que nous menons pour proposer aux distributeurs, à la CTM, au gouvernement, une feuille de route sur laquelle tout le monde s'engage à aller et, d'autre part, de pouvoir garantir la sécurité
La « mission flash »
Les experts financiers et fiscalistes la « mission flash », présents hier en Martinique, ont, selon le préfet, permis de bien cadrer la contribution qui sera portée à la connaissance du nouveau gouvernement, une fois nommé et installé ».
Les experts ont, selon lui, permis de cadrer certaines des voies envisagées.
Il faut avoir à l'esprit que c'est une préoccupation qui ne concerne pas que les Martiniquais mais qui concerne aussi les autres territoires d'Outre-Mer et c'est dans cet esprit-là que nous devons apporter notre contribution à l'autorité nationale
Les prochaines réunions pour baisser les prix
Des « réunions technique s» entre les différents acteurs sont prévues ce jeudi (19 septembre) afin de finaliser un dispositif pérenne de baisse des prix.
La prochaine table ronde sera fixée une fois seulement les mécanismes validés et finalisés par l'ensemble des acteurs.
Ensuite, nous ouvrirons ce travail à tous pour ouvrir la discussion. Et tous ceux qui sont intéressés par ce débat seront invités. Après, certains peuvent décider de ne pas venir parce qu'on ne respecte ou ne répond pas à leurs menaces ou injonctions, ou parce qu'ils considèrent que le débat est ailleurs (...)