Bébé secoué : la défense joue sa dernière carte
Par Anaelle EDOM
20/05/2016 - 15:38
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:21
Guadeloupe
Comprendre, faire la lumière sur les faits, c'est la stratégie qu'adopteront les avocates d'Hendrick Oculi, le père du bébé secoué ce vendredi 20 mai 2016 à Basse-Terre. Mais à vrai dire, la mission de la défense s'avère difficile. La mère du bébé s'étant constituée partie civile.
Hélène Bessis et Sarah Aristide, les avocates d'Hendrick Oculi joueront
leur va-tout ce vendredi 20 mai 2016.
Le jeune homme de 22 ans est accusé de violence aggravées ayant entraîné la mort. Des violences qui auraient été faites sur sa fille, âgée de trois semaines lors de son décès.
A la cour d'assises de Basse-Terre, maître Bessis et maître Aristide devront faire preuve de lucidité et de maîtrise pour tenter de faire acquitter leur client.
D'autant plus que le ministère public ne ménagera pas ses efforts pour consolider l'accusation. En outre, à la dernière minute la mère du nourrisson et compagne de l'accusé s'est constituée partie civile. La tâche de la défense s'annonce donc corsée.
Les avocates d'Hendrick Oculi n'ont néanmoins qu'un objectif : faire la lumière sur les faits et rien que les faits.
Une question prévaut : que s'est-il passé exactement le jour du drame ?
Mais, il ne reste pas moins vrai que ce procès est d'une rare gravité et d'une profonde tristesse. Il traduit aussi une grande misère.
Le jeune homme de 22 ans est accusé de violence aggravées ayant entraîné la mort. Des violences qui auraient été faites sur sa fille, âgée de trois semaines lors de son décès.
A la cour d'assises de Basse-Terre, maître Bessis et maître Aristide devront faire preuve de lucidité et de maîtrise pour tenter de faire acquitter leur client.
D'autant plus que le ministère public ne ménagera pas ses efforts pour consolider l'accusation. En outre, à la dernière minute la mère du nourrisson et compagne de l'accusé s'est constituée partie civile. La tâche de la défense s'annonce donc corsée.
Les avocates d'Hendrick Oculi n'ont néanmoins qu'un objectif : faire la lumière sur les faits et rien que les faits.
Une question prévaut : que s'est-il passé exactement le jour du drame ?
Mais, il ne reste pas moins vrai que ce procès est d'une rare gravité et d'une profonde tristesse. Il traduit aussi une grande misère.