Un élève de 12 ans violemment racketté et agressé dans son collège au Vauclin

Par 31/05/2016 - 14:27 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:21

Un élève de 6ème du collège du Vauclin a été agressé à l’intérieur de l’établissement mardi (17 mai 2016) par deux autres élèves. Il s’est retrouvé au sol avec le coude cassé et a dû subir une intervention chirurgicale d’urgence. La mère a porté plainte à la gendarmerie. Le jeune agresseur reconnait les faits.

    Un élève de 12 ans violemment racketté et agressé dans son collège au Vauclin
Brian, 12 ans, a été agressé à l’intérieur de son collège ce mardi 17 mai 2016. Elève en classe de 6ème, il a été racketté par deux autres élèves, en 6ème et en 5ème, qui l’ont fait chuter. L’un des agresseurs lui a donné un coup de pied dans le bras. Le coude cassé, Brian a été admis en urgence à la MFME (Maison de la Femme, de la Mère et de l’Enfant), où il a subi une opération chirurgicale avec insertion de broches.

Brian connaît bien ses agresseurs, qui le rackettent depuis le CM2. Cette année, ils lui ont demandé de l'argent dont les 500 euros de loyer qu'il avait pris à sa mère mais aussi des bijoux. L’enfant est également victime de moqueries répétées. Magalie, la mère de Brian, a décidé de réagir pour faire cesser ce harcèlement.

« Là encore, le même petit l’a racketté. Sauf que cette fois il y avait un autre de 5ème, qui était complice. C’est lui, le plus grand qui lui a donné une balayette (NDLR croche-pied) et il est tombé », raconte Magalie.

La mère de famille a déposé une plainte à la gendarmerie et a rencontré la mère d'un des agresseurs. Ce dernier reconnait avoir agressé Brian mais ne donne aucune explication à son geste. Sa maman a remboursé les sommes rackettées.

Magalie ne s'est pas arrêtée là. La mère de Brian est allé à la rencontre du chef d'établissement pour faire cesser cette situation. Selon elle, le principal met en doute le fait que Brian ait été tabassé ("il s'est peut-être fait cela tout seul"), et que cela se soit passé à l’intérieur du collège. L’enfant lui ne finira pas l’année scolaire et pourrait changer d’établissement. Selon sa mère, son état psychologique est instable. "Vous vous rendez compte pour une maman, il me dit que j’ai envie de me tuer, je me sens le plus moche, je me sens rejeté », se désole Magalie.

Veranika Chyhir et Pascale Lavenaire

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