Voyey.com, le nouveau pont aérien entre les Antilles et l'Hexagone

Par 11/08/2016 - 21:18 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:20

(AUDIO) - Vous souhaitez envoyer un colis dans l'Hexagone ? Mais les moyens ordinaires sont trop coûteux. Une nouvelle plateforme collaborative permet désormais de mettre en relation des particuliers et des voyageurs. Elle s'appelle : Voyey.com.

    Voyey.com, le nouveau pont aérien entre les Antilles et l'Hexagone
Le monde des plateformes collaboratives accueille une petite dernière. On pourrait l'appeler : le blablacar des airs. Elle se nomme : Voyey.com. Cette idée pour le moins ingénieuse a été lancée par trois frères guadeloupéens, Malik, Manuel et Maël Disa.

En deux clics, Voyey.com permet aux particuliers de contacter des voyageurs aériens. Une fois la relation établie, ces derniers peuvent transporter des colis entre les Antilles et l'Hexagone, en un temps record. C'est en tout cas ce que garantit Malik Disa, l'un des fondateurs du site web.

"Si des personnes ont des livres, des enveloppes, des petits colis à faire transiter rapidement entre les Antilles et la Métropole, cela permet d'avoir une expédition en 24 heures".

Dans le détail, l'utilisateur de Voyey.com loue l’espace disponible dans sa valise, en soute ou en cabine. A l'atterrissage, il remet le colis au destinataire. Certes, l'idée est séduisante. Cependant, elle peut également susciter quelques interrogations, notamment sur l'aspect sécurité.

Selon Malik Disa, "des processus de vérifications sont mis en place" et "la transaction est complètement sécurisée". Ecoutez ses explications.


Voyey.com entend offrir une tarification "simple" avec des forfaits définis à l'avance. Un envoi de 0 à 1 kilos coûtera 9 euros des Antilles vers la Métropole. De 1 à 3 kilos l'expéditeur devra débourser 19 euros.

"On travail sur des tarifs forfaitaires avec des tranches défiant toutes concurrences. Celui qui transporte est bien sûr rémunéré", dixit Malik Disa.

La plateforme, elle, se rémunère sur un pourcentage de la transaction. Mais, le gros gagnant de l'histoire reste le voyageur. Il rentabiliserait sa franchise bagage, mieux encore une partie de son voyage.

Anaëlle Edom avec Alexandre Giraud
@anaellee_rci

À lire également