Le torchon brûle entre la CGTM santé et la direction de l’hôpital Maurice Despinoy
Mobilisé pour défendre les droits de salariés de l’hôpital Maurice Despinoy, le syndicat CGTM (Confédération générale du travail de la Martinique) attendait de pied ferme une réponse à leur requête, sans succès.
L’application de l'avancement du personnel promu à compter du 1er janvier de l’année en cours pour les salariés de l’hôpital Maurice Despinoy, telle était la requête du syndicat CGTM. Une procédure qui s’applique déjà sur tout le territoire de Martinique.
Les représentants des agents ont dû attendre le retour de congés du directeur, Stéphane Berniac, pour être fixés sur la question. Une rencontre a eu lieu ce lundi 19 août avec une délégation de la CGTM Santé. Mais cela a été la douche froide pour le syndicat. Les membres restent mobilisés pour obtenir gain de cause, ils n’excluent pas de se faire entendre dès le début du mois prochain.
Magalie Zamor, la secrétaire générale CGTM Santé :
Nous avons devant nous un directeur qui est fermé, qui ne veut rien entendre sur les revendications qui ont été posées depuis juillet. C'est le seul établissement de l'île qui n'applique pas les avancements de grade des agents au 1ᵉʳ janvier de l'année. Nous avons dit d'ores et déjà à monsieur Bernier de considérer que nous sommes en conflit ouvert et que nous allons commencer à organiser les assemblées dans nos établissements parce que nous avons aussi un comité de soutien qui s'est mis en place pour les agents et nos camarades et nos collègues de Maurice Despinoy.
La CGTM Santé refuse cette inégalité de traitement qui pourrait s’installer entre les agents de différents hôpitaux sur la même île.
Parce que ce qui est grave pour nous, c'est d'autant que nous avons des services du CHUM qui doivent intégrer l'établissement unique de psychiatrie et ces agents sont concernés. Il n'est pas pensable que des agents puissent quitter l'établissement avec des perspectives d'évolution de carrière favorables et se retrouver dans un établissement où les perspectives sont défavorables.
L’ARS (agence régionale de santé) a été saisie. En revanche notre rédaction n’a pas encore réussi à obtenir la position de la direction de Maurice Despinoy suite à cette rencontre ce lundi.