Rachid Rafaa a dormi en prison
Par Karl LORAND
23/08/2016 - 13:14
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:20
Martinique
Interpellé tout près du lieu dont il s’était échappé après 25 jours de cavale, Rachid Rafa a été arrêté dimanche soir au Morne Rouge. Le Marocain soupçonné de liens avec Al Qaïda au Maghreb Islamique s’était fait la belle le 27 juillet dernier. Il a été mis en examen et placé en détention provisoire. Une enquête a été ouverte pour déterminer s'il a bénéficié de complicité durant sa cavale.
Après 25 jours de recherches, les forces de l'ordre vont désormais se
concentrer sur les conditions de la fuite et de vie de Rachid Rafaa au
cours du mois écoulé. Plusieurs questions se posent au sujet la
disparition volontaire de Rachid Rafaa.
Pourquoi Rachid Rafaa a-t-il décidé de s'enfuit de le 27 juillet 2016 ? Comment a-t-il fait ? Le ressortissant marocain a-t-il bénéficié de complicité ? Cette dernière question préoccupe particulièrement les enquêteurs. "C'est clairement une hypothèse que l'enquête devra déterminer. À ce stade là aucun fait ne permet de répondre de manière positive ou négative", concède le Colonel Lucien Barth, commandant en second de la Gendarmerie de Martinique.
Le juge d'instruction en charge du dossier va tenter de reconstituer le parcours précis de Rachid Rafaa au cours de ses semaines de cavale.
Une autre question est également sur toutes les lèvres. Rachid Rafaa soupçonné de liens avec AQMI s'est-il radicalisé depuis son arrivée en Martinique ? "Au regard des éléments dont nous disposons, il n'y a pas de modification de son lien à la religion pendant son assignation à résidence et maintenant. Là aussi les actes d'enquête qui vont être conduits sous les directives du juge d'instruction permettront de préciser ce genre de situation", répond de le Colonel Barth.
Une fois le travail du juge d'instruction terminé, le quadragénaire sera présenté devant un tribunal correctionnel pour y être jugé. Il encourt une peine maximale de trois ans. C'est au cours de ce procès que pourrait être abordé les questions de sécurité intérieure. A-t-il eu des contacts avec AQMI depuis son arrivée en Martinique ? En tout cas les règles de son assignation à résidence ne lui interdisaient pas d'accéder à internet.
Karl Lorand et Florin Hossu
Pourquoi Rachid Rafaa a-t-il décidé de s'enfuit de le 27 juillet 2016 ? Comment a-t-il fait ? Le ressortissant marocain a-t-il bénéficié de complicité ? Cette dernière question préoccupe particulièrement les enquêteurs. "C'est clairement une hypothèse que l'enquête devra déterminer. À ce stade là aucun fait ne permet de répondre de manière positive ou négative", concède le Colonel Lucien Barth, commandant en second de la Gendarmerie de Martinique.
Le juge d'instruction en charge du dossier va tenter de reconstituer le parcours précis de Rachid Rafaa au cours de ses semaines de cavale.
Une autre question est également sur toutes les lèvres. Rachid Rafaa soupçonné de liens avec AQMI s'est-il radicalisé depuis son arrivée en Martinique ? "Au regard des éléments dont nous disposons, il n'y a pas de modification de son lien à la religion pendant son assignation à résidence et maintenant. Là aussi les actes d'enquête qui vont être conduits sous les directives du juge d'instruction permettront de préciser ce genre de situation", répond de le Colonel Barth.
Une fois le travail du juge d'instruction terminé, le quadragénaire sera présenté devant un tribunal correctionnel pour y être jugé. Il encourt une peine maximale de trois ans. C'est au cours de ce procès que pourrait être abordé les questions de sécurité intérieure. A-t-il eu des contacts avec AQMI depuis son arrivée en Martinique ? En tout cas les règles de son assignation à résidence ne lui interdisaient pas d'accéder à internet.
Karl Lorand et Florin Hossu