Le numéro d’appel du SAMU (15) difficilement accessible à cause d’un dysfonctionnement technique
Depuis mercredi après-midi (14 août), le 15, numéro d’appel du SAMU (service d’aide médicale urgente) est difficile à joindre par les usagers. Un dysfonctionnement technique en est à l’origine. Même si les services sont mobilisés pour un retour à la normale espéré ce vendredi, le SAMU demande notamment aux usagers d’insister au moment de passer leur appel.
C’est depuis 15 heures hier (mercredi) que le SAMU rencontre cette problématique informatique. Patrick Portecop, le chef de service du SAMU :
Depuis hier, 15 heures, nous avons perdu un de nos serveurs qui gère la téléphonie avancée, c'est-à-dire le système qui nous permet de manipuler, sur l'informatique, les différents appels qui sont en attente, de les basculer entre les opérateurs, le permanencier et les médecins.
Des options en cas d’urgence
Ce qui rallonge le délai d’attente des usagers qui tentent de joindre le service d’aide. Même s’il est difficile de donner une indication précise sur le temps d’attente qui peut varier.
Sans cette aide informatique, bien évidemment, la procédure dégradée de débordement est beaucoup plus longue et nous sommes bien sûr obligés de faire patienter davantage des appelants. C'est la raison pour laquelle nous leur demandons bien sûr d'insister lorsqu'ils ont un appel urgent à faire dans notre direction. Et si véritablement, il s'agissait d'une urgence vitale, on pourrait leur demander aussi d'entrer en contact par le 18 avec les pompiers qui nous basculeraient les appels les plus urgents pour les urgences vitales, sans pour autant submerger d'appels médicaux les sapeurs-pompiers.
Et pour ne pas submerger les sapeurs-pompiers, l’option de la régulation de la médecine libérale (ADGUPS) reste possible. Vous pouvez les contacter au 0590 90 13 13.
Patrick Portecop, le chef de service du SAMU a indiqué qu’un retour à la normale est espéré pour ce vendredi 16 août. Soit dans 48 heures. Le temps qu’il faut pour que les fournisseurs du SAMU qui sont dans l’Hexagone et les techniciens « préparent le terrain ». Une opération, semble-t-il, assez délicate.