Un premier cas du virus West Nile détecté en Guadeloupe
Un homme a été contaminé en Guadeloupe après une piqure de moustique par le virus du Nil Occidental (West Nile).
Considéré aujourd’hui comme le deuxième flavivirus le plus répandu après celui de la dengue, le virus du Nil Occidental a été détecté en Guadeloupe a annoncé l'ARS ce jeudi.
Il s’agit d’un homme qui a été contaminé par la piqûre de moustiques porteurs de la maladie, lors de son séjour en Guadeloupe. Ce patient est actuellement pris en charge à l’hôpital.
La circulation de ce virus a été mise en évidence en Guadeloupe par une étude sérologique chez des chevaux en 2002. Dès lors, une surveillance épidémiologique du virus comportant des volets animal, humain et entomologique, s’est mise en place. Le 28 juin dernier, le virus a été détecté chez deux chevaux en Guadeloupe.
Infection asymptomatique dans la majorité des cas
Dans une très grande majorité des cas (80%), l’infection par le VWN est asymptomatique. Toutefois, dans 20% des cas, la maladie se présente sous forme d’un syndrome de type grippal avec une fièvre, des maux de tête, des courbatures. Dans de plus rares cas encore, principalement chez des personnes fragilisées, la maladie se présente sous forme d’infection neurologique sévère.
Les personnes ayant reçu une greffe ou une transfusion sanguine sont particulièrement vulnérables.
L'ARS recommande d'appliquer les mesures de protection individuelles habituelles contre les maladies transmises par les moustiques : port de vêtements longs, utilisation de répulsifs, lutte contre les gîtes larvaires.
Par ailleurs, les autorités sanitaires préconisent d'éviter les sorties en mangrove sans protection (lieu habituel de vie du moustique du genre Culex mis en cause le plus souvent lors des piqûres)