Les résolutions politiques de l’Alyans Nasyonal Gwadloup pour l’année à venir
À l’occasion du deuxième congrès politique de l’ANG (Alyans Nasyonal Gwadloup) qui se tenait ce dimanche 28 juillet au Jardin D’eau à Goyave, les militants ont voté les résolutions politiques pour cette nouvelle année tout en se projetant vers les prochaines échéances électorales.
L’ANG a tenu son deuxième congrès politique ce dimanche. L’occasion pour le parti de voter ses résolutions politiques pour les mois à venir. Laurence Maquiaba, porte-parole de l’ANG et ex-candidate aux législatives 2024, revient sur les principales mesures portées :
Les grosses mesures qu'on a décidé de prendre c'est déjà de parler de la démographie de la Guadeloupe parce qu'on est dans une situation qui est en crise puisqu'on a de plus en plus de jeunes qui partent et que donc on va se retrouver avec un pays qui est en vieillissement, ça c'est la première chose donc il nous faut lutter sur ça. La deuxième c'est qu'on s'engage sur les prochaines échéances électorales toutes, on va voir en fonction des opportunités, on ne se met pas, on ne se ferme pas de porte sur ça.
Un volet international
Effectivement, l’ANG se projette déjà pour les prochaines élections municipales de 2026. Enfin, leur troisième grande résolution porte sur le volet international.
On a commencé un travail qu'on va continuer et pour nous c'est important de faire comprendre aux Guadeloupéens qu'on est un pays dans un encadrement et qu'on n'est pas nous entre nous-mêmes simplement, mais qu'il faut qu'on s'ouvre au monde.
Ce parti qui se dit basé sur l’échange, et sans chef, souhaite d’abord privilégier la discussion, la « liberté de parole » jusqu’à ce qu’il ait un accord entre les membres.
Ex-candidat aux élections régionales de 2021, et également porte parole de l’ANG,Ronald Selbonne, est revenu sur l’ouverture internationale du parti, notamment en ce qui concerne ses rapports avec l’Azerbaïdjan.
Nous avons intégré le JIB, le groupe d'initiative de Bakou. Nous travaillons étroitement avec les organisations anticolonialistes de Martinique, de Guyane, de Kanaky, de Polynésie. (…)Pour les états en construction comme nous, nous n'avons pas d'amis, nous n'avons que des intérêts. L'Azerbaïdjan est certes dans un conflit avec la France par rapport à l'Arménie, ça, c'est son problème. Nous avons intégré ce groupe avec nos propres intérêts, avec notre propre stratégie, nous n'allons pas chercher en Azerbaïdjan des modèles de société, ça ne nous intéresse pas. Nous nous servons du réseau de l'Azerbaïdjan pour faire entendre notre voix. Un point c'est tout. Les choses sont aussi simples que ça.
Pour ce deuxième congrès, une centaine de militants étaient présents.