Déjà 60 VHU enlevés au Marin en 2016
Par Karl LORAND
15/09/2016 - 21:13
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:19
Martinique
C'est un véritable problème esthétique et sanitaire. Dans la commune du Marin et dans d'autres, les véhicules hors d'usage se multiplient. Cette année, 60 VHU ont été enlevés dans la commune du sud où une opération était organisée mercredi (15 septembre 2016) par les services de l'Etat.
Les véhicules hors d'usage prolifèrent en Martinique. Ce n'est pas nouveau
mais le phénomène est persistant. Or sur un territoire sensible aux
épidémies transmissibles par le moustique (Zika, Dengue, Chikungunya), ces
gîtes larvaires posent un vrai problème de santé publique.
Mercredi (14 septembre 2016), l'association Entreprise et Environnement, mandatée par l'Etat pour l'enlèvement des VHU, était en mission au Marin. Dans la commune, le phénomène est bien connu et important. "C'est une opération très intéressante pour nous qu'a mis en place l'Etat mais notre quotidien ce ne sont pas juste 10 voitures. L'année dernière nous avons retiré 111 voitures. En 2016 nous sommes à une soixantaine de voitures", a fait observer Yvonne Tritz, première adjointe au maire du Marin.
C'est une opération à l'échelle de toute la Martinique que l'Etat a lancé. 1000 véhicules doivent être enlevés dans 20 communes et transférés à des opérateurs agréés. Malheureusement, à peine enlevés, les VHU sont rapidement remplacés par d'autres véhicules abandonnés. Pourtant les contrevenants s'exposent à deux ans d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende.
"Ce n'est pas normal. Chacun devrait être responsable de lui même et surtout des autres et voir que ce n'est pas une solution qu'ils peuvent se rapprocher des services de la ville. Nous pouvons les orienter, d'une manière ou d'une autres les accompagner pas forcément financièrement. C'est un problème de santé publique", a commenté Yvonne Tritz.
Karl Lorand et Daniel Zobéïde
Mercredi (14 septembre 2016), l'association Entreprise et Environnement, mandatée par l'Etat pour l'enlèvement des VHU, était en mission au Marin. Dans la commune, le phénomène est bien connu et important. "C'est une opération très intéressante pour nous qu'a mis en place l'Etat mais notre quotidien ce ne sont pas juste 10 voitures. L'année dernière nous avons retiré 111 voitures. En 2016 nous sommes à une soixantaine de voitures", a fait observer Yvonne Tritz, première adjointe au maire du Marin.
C'est une opération à l'échelle de toute la Martinique que l'Etat a lancé. 1000 véhicules doivent être enlevés dans 20 communes et transférés à des opérateurs agréés. Malheureusement, à peine enlevés, les VHU sont rapidement remplacés par d'autres véhicules abandonnés. Pourtant les contrevenants s'exposent à deux ans d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende.
"Ce n'est pas normal. Chacun devrait être responsable de lui même et surtout des autres et voir que ce n'est pas une solution qu'ils peuvent se rapprocher des services de la ville. Nous pouvons les orienter, d'une manière ou d'une autres les accompagner pas forcément financièrement. C'est un problème de santé publique", a commenté Yvonne Tritz.
Karl Lorand et Daniel Zobéïde