JO Paris 2024 : les ambitions de deux gymnastes martiniquaises en équipe de France

Si les sports collectifs ont déjà débuté, le coup d'envoi officiel des JO 2024 aura lieu dans la soirée de ce vendredi 26 juillet, à Paris. Les deux gymnastes martiniquaises, Mélanie De Jesus Dos Santos et Célia Joseph-Noël, représenteront la France dans la compétition.

Gymnastique artistique

Dès ce week-end, le sport va battre son plein pour deux semaines à Paris. En gymnastique, la Martiniquaise Mélanie De Jesus Dos Santos débutera avec les qualifications du dimanche 28 juillet.

Multiple championne d'Europe, celle qui s'entraîne désormais aux États-Unis, aux côtés de la légende Simone Biles, se sent mieux armée cette année, même si la Martiniquaise ne se met pas la pression du résultat.

Ces deux années aux États-Unis ont changé beaucoup de choses. Je me sens, comme je le répète, très mature, beaucoup plus mature qu'avant. J'ai appris énormément de choses avec Cécile et Laurent Landi qui vraiment m'ont suivie à fond dans mon projet pour les jeux et je vais mettre en place tout ce qu'ils m'ont appris là-bas pour performer. L'objectif de ces jeux, c'est de ne pas se mettre la pression en faisant de notre mieux. On est troisième mondiale, donc pourquoi pas faire la même chose ici. Après, on ne se met vraiment pas la pression et personnellement, moi, j'aimerais être performante pour être fière de moi. 

Gymnastique rythmique

Une autre Martiniquaise d'origine sera alignée en gymnastique, mais rythmique. Célia Joseph-Noël, dont le père vient de Fort-de-France et la mère de Rivière-Pilote, sera l'une des leaders de l'ensemble par équipe. Elle devra patienter jusqu'à la fin de la quinzaine, le 9 août, pour son entrée en lice.

À seulement 20 ans, elle est déjà championne de France, double finaliste des championnats d’Europe en ruban et c’est en 2016 qu’elle a rejoint l’Équipe de France. Spécialiste du saut et du ruban, elle s'est confiée sur sa découverte olympique et son lien avec la Martinique.

C'est vrai que moi, je ne suis pas née là-bas et je n'y ai pas vécu. Je n'y suis pas retournée à cause du prix des billets et puis, forcément, mon emploi du temps s'alourdit depuis que je suis entrée à l'INSEP. Mais ça fait toujours plaisir de voir la famille qui vient en France pour nous voir aussi. Je sais qu'ils me suivent à distance malgré le fait qu'ils ne pourront pas être là. Et en fait, je sens aussi l'engouement de ma famille derrière moi, des gens qui sont autour de ma famille, leurs voisins là-bas, etc., je reçois des messages qui me motivent encore plus. C’est une vraie fierté

Le coup d’envoi de la compétition des JO 2024 est lancé ce vendredi. En attendant, les deux jeunes femmes ajustent leur préparation pour pouvoir donner le meilleur d’elles-mêmes sur le tatami.