Démission massive du conseil d'administration de la CUMA du bassin cannier nord Basse-Terre
Par Anaelle EDOM
22/09/2016 - 18:30
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:19
Guadeloupe
La Coopérative d'utilisation de matériel agricole (CUMA) du bassin cannier nord Basse-Terre est dans la tourmente. Après la démission en bloc du conseil d'administration, la présidente Mauricia Rangassamy a été remerciée pour sa gestion, jugée opaque et douteuse.
Dans un courrier en date du 24 mars 2016 adressé au préfet, trois
administrateurs ont fait part de la situation catastrophique de la
Coopération d'utilisation de matériel agricole (CUMA) du bassin cannier
nord Basse-Terre.
Les plans juridique, financier et administratif de la structure serait impactés de façon conséquente. Les administrateurs pointent, sans conscessions, la gestion de la présidente de la structure, Mauricia Rangasamy.
Depuis 2011, aucune assemblée générale n'a été organisée par la CUMA, a-t-on appris.
Dans le document, les administrateurs s'interrogent également sur le rôle du commissaire au compte. Ils y dénoncent un autre point. Mauricia Rangassamy réclamerait plus de 200 000 euros.
Cette somme, la présidente remerciée estime l'avoir injecté dans les caisses de la Coopérative d'utilisation de matériel agricole. Or selon les administrateurs, une telle décision n'a jamais été validée.
Le 9 septembre, les services de l'Etat par l'intermédiaire de la Direction de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Guadeloupe ont proposé, par écrit, l'intervention du Haut conseil de la coopération agricole.
Le but : "effectuer un audit révision de la coopérative". L'interprofession guadeloupéenne pour la canne à sucre sera chargée du financement de cet audit d'un montant de 12 000 euros.
En attendant la tenue du prochain conseil d'administration, une équipe de transition a été mise en place. On y retrouve Philipe Rangassamy, le fils de la présidente contestée.
L'avenir de la CUMA du bassin cannier nord Basse-Terre sera fixé, le 4 octobre, lors d'une assemblée générale à Sainte-Rose.
Les plans juridique, financier et administratif de la structure serait impactés de façon conséquente. Les administrateurs pointent, sans conscessions, la gestion de la présidente de la structure, Mauricia Rangasamy.
Depuis 2011, aucune assemblée générale n'a été organisée par la CUMA, a-t-on appris.
Dans le document, les administrateurs s'interrogent également sur le rôle du commissaire au compte. Ils y dénoncent un autre point. Mauricia Rangassamy réclamerait plus de 200 000 euros.
Cette somme, la présidente remerciée estime l'avoir injecté dans les caisses de la Coopérative d'utilisation de matériel agricole. Or selon les administrateurs, une telle décision n'a jamais été validée.
Le 9 septembre, les services de l'Etat par l'intermédiaire de la Direction de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Guadeloupe ont proposé, par écrit, l'intervention du Haut conseil de la coopération agricole.
Le but : "effectuer un audit révision de la coopérative". L'interprofession guadeloupéenne pour la canne à sucre sera chargée du financement de cet audit d'un montant de 12 000 euros.
En attendant la tenue du prochain conseil d'administration, une équipe de transition a été mise en place. On y retrouve Philipe Rangassamy, le fils de la présidente contestée.
L'avenir de la CUMA du bassin cannier nord Basse-Terre sera fixé, le 4 octobre, lors d'une assemblée générale à Sainte-Rose.