Des efforts insuffisants pour le promoteur de l'Anse Gouraud
Par Karl LORAND
10/10/2016 - 19:58
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:19
Martinique
Le promoteur immobilier qui érige un immeuble à l'Anse Gouraud est toujours pointé du doigt par les écologistes de l'Assaupamar et aussi par la DEAL. Les services de l'Etat estiment que malgré leur injonction pour une remise en état du bord de mer, les travaux réalisés par le promoteur sont insuffisants.
L'enrochement d'une partie du littoral de l'Anse Gouraud est toujours
une pierre d'achoppement entre le promoteur d'un côté et l'Assaupamar et
la DEAL de l'autre.
Sommé de remettre le site en place le mois dernier, le premier cité a bien réalisé quelques aménagements mais a conservé une partie des rochers qu'il a disposés en bord de mer. L'association écologiste a dénoncé la semaine dernière la mauvaise volonté du promoteur.
La Direction de l'environnement, de l'aménagement et du logement est également insatisfaite des dispositions prises par le propriétaire du site. "Ce qui était demandé ce n'était pas de faire un aménagement. Ce qui était demandé c'était de retirer les matériaux. Ce qui m'a été rapporté et ce que nous avons vu sur les photos c'est que la totalité des matériaux n'a pas été retirée. Nous n'avons donné notre autorisation sur l'aménagement qui a été réalisé", explique Patrick Bourvene, directeur de la DEAL.
Les services de l'Etat doivent rencontrer le propriétaire sous peu. "Nous lui avions demandé de le faire le plus rapidement possible. C'est au propriétaire de remettre en ordre le domaine public. Nous ne renoncerons pas", a ajouté le directeur de la DEAL.
Karl Lorand et Cédric Catan
Sommé de remettre le site en place le mois dernier, le premier cité a bien réalisé quelques aménagements mais a conservé une partie des rochers qu'il a disposés en bord de mer. L'association écologiste a dénoncé la semaine dernière la mauvaise volonté du promoteur.
La Direction de l'environnement, de l'aménagement et du logement est également insatisfaite des dispositions prises par le propriétaire du site. "Ce qui était demandé ce n'était pas de faire un aménagement. Ce qui était demandé c'était de retirer les matériaux. Ce qui m'a été rapporté et ce que nous avons vu sur les photos c'est que la totalité des matériaux n'a pas été retirée. Nous n'avons donné notre autorisation sur l'aménagement qui a été réalisé", explique Patrick Bourvene, directeur de la DEAL.
Les services de l'Etat doivent rencontrer le propriétaire sous peu. "Nous lui avions demandé de le faire le plus rapidement possible. C'est au propriétaire de remettre en ordre le domaine public. Nous ne renoncerons pas", a ajouté le directeur de la DEAL.
Karl Lorand et Cédric Catan