Il tue accidentellement son meilleur ami
Par Rinsy Xieng
12/10/2016 - 17:04
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:19
Guadeloupe
"Déposons les armes" afin d'éviter des drames, malheureusement les messages diffusés n'ont pas suffit à ce jeune majeur de 19 ans présenté ce mardi au tribunal correctionnel. Il avait l'an dernier au Gosier, tué accidentellement son meilleur ami avec une arme à feu. L'affaire avait débuté sur un meurtre mystérieux, les faits se sont révélés plus simples après instruction. Poursuivi pour homicide involontaire, modification de scène et détention illégale, le prévenu qui regrette aujourd'hui beaucoup, a écopé de 2 ans de prison ferme.
Pourtant les campagnes ne cessent de le répéter, les armes sont
dangereuses dans des mains non expertes, ça le prévenu l’a appris à ses
dépends. Le 1 aout 2015, un adolescent est admis dans un état très grave
aux urgences du CHU, déposé par son ami en voiture. Ce dernier file
aussitôt mais laisse une adresse. Lorsque les enquêteurs se rendent chez
l’individu, tout porte à croire qu’il s’agit d’une agression survenue à
belle plaine dans l’après-midi. Selon le jeune homme, des malfrats en
voiture auraient fait feu sans raison atteignant l’un d’eux à la tête.
Sauf que les caméras de surveillance implantées sur zone disent autre
chose.
La vidéosurveillance infirme les propos
On y voit les deux protagonistes discuter tranquillement près des arbres, puis la victime qui s’effondre. Face à ces séquences vidéo, le copain est dans l’obligation d’avouer. Il venait de trouver un pistolet quelques jours auparavant sur une plage, au lieu de le donner à la police, il l’avait gardé pour frimer, faire le boss selon ses explications. Le jour du drame, il a pointé l’arme sur son meilleur ami pour plaisanter, le coup est parti. Devant les juges, le jeune majeur a profondément regretté, il sait aujourd’hui bien trop tard, qu’il a brisé des vies. L'arme a depuis été jetée dans la mer. Le procureur a rappelé ses antécédents judiciaires qui lui interdisaient formellement de détenir une arme, chose qu’il n’a pas respectée. Il a requis 4 ans de prison dont la moitié assortie du sursis. Une peine entièrement suivie par le tribunal soit deux ans fermes et surtout beaucoup de remords pour l'auteur.
La vidéosurveillance infirme les propos
On y voit les deux protagonistes discuter tranquillement près des arbres, puis la victime qui s’effondre. Face à ces séquences vidéo, le copain est dans l’obligation d’avouer. Il venait de trouver un pistolet quelques jours auparavant sur une plage, au lieu de le donner à la police, il l’avait gardé pour frimer, faire le boss selon ses explications. Le jour du drame, il a pointé l’arme sur son meilleur ami pour plaisanter, le coup est parti. Devant les juges, le jeune majeur a profondément regretté, il sait aujourd’hui bien trop tard, qu’il a brisé des vies. L'arme a depuis été jetée dans la mer. Le procureur a rappelé ses antécédents judiciaires qui lui interdisaient formellement de détenir une arme, chose qu’il n’a pas respectée. Il a requis 4 ans de prison dont la moitié assortie du sursis. Une peine entièrement suivie par le tribunal soit deux ans fermes et surtout beaucoup de remords pour l'auteur.