Un jeune de 22 ans jugé pour détention d'arme de guerre
En comparution immédiate ce jeudi (11 juillet), un jeune Saintannais de 22 ans a écopé au total de 17 mois de prison ferme avec mandat de dépôt. Il était poursuivi pour détention d’armes et pas n’importe lesquelles, notamment une arme de guerre type mitraillette. Le mis en cause, malgré une interdiction déjà prononcée, a indiqué à la barre vouloir se défendre car il serait menacé par d’autres individus.
Honoré Patrick Jr, 22 ans, a déjà été condamné à du sursis il y a quelques temps. Il avait interdiction pendant 5 ans de détenir une arme et il ne l’a pas respecté. Le mois dernier, le client d’un bar du Gosier avait été grièvement atteint par balles devant, pour sa chaîne en or. L’enquête a finalement permis d’identifier le tireur présumé.
Lors des perquisitions, un premier pistolet 9mm chargé, est retrouvé dans la chambre du suspect qui vit chez sa mère à Sainte-Anne. En fouillant dans son téléphone, les enquêteurs découvrent plusieurs autres, prises en selfies avec par ailleurs, des échanges sur des groupes privés, évoquant des transactions. Parmi elles, un fusil mitrailleur de gros calibre, type 7.62mm. Un objet totalement interdit en France et uniquement réservé aux militaires.
Des photos bien réelles et personnelles
Le prévenu a nié dans son box, il s’agirait de simples clichés téléchargés sur internet car il en est passionné. Hors l’équipe spécialisée en numérique de la police nationale a confirmé qu’il s’agissait bien de photos personnelles prises avec son portable. Le Parquet a aussi relevé des discussions portant sur des braquages, des achats ou encore des projets de représailles visant d’autres bandes.
Son avocat maître Gérald Coralie, a tenté de le disculper car il s'agit seulement d'images, évoquant également une agression très probable si son client se retrouvait en prison en compagnie de rivaux. Le tribunal correctionnel a tout de même prononcé 12 mois fermes et révocation du précédent sursis à hauteur de 5 mois. Notez que l'enquête se poursuit concernant l'autre volet portant sur l'agression devant l’établissement de nuit.